Monthly Archives: August 2003

the day i noticed i was linked by tony pierce

woke up pretty early, nine-ish isn’t bad for a sunday.

actually, anne woke me and said, i got a good program for you, you should do this and that while i am still sleeping and then we will have breakfast.
so i did a whole lot of stuff like turn on the radio, which is stuck on am cause the damn tree in the courtyard and the thick walls won’t let me get fm properly.
i took a shower, made coffee. thought about that crappy harry potter movie we saw last night. thought about the star academy (american idol-like) gig shown on the tv. geez what a fancy show. tell them it’s all fake, tell them it’s not gonna last, come on.
woke up anne. read the news. had breakfast. filled some spreadsheet.

then this scott guy came for lunch. dammit he speaks so fast, as a seventeen years old californian that he is, sometimes i can’t get what he says. he tells us about this pretty serious lawsuit regarding some patent enfringment and all, and i take my best serious attitude, and then he says like that, did you ever try mushrooms, and explains that he wants to be tatooed “prototype” on the foot. ok, man, rock on. it was really cool.

then we walked to the metro station to get tickets and wandered in the neighborhood a little. we saw that the little record store by the corner, that was so cool and sold so many weird records, is closed. not for the holidays, closed for good. shit! it was called l’oeil du silence, and now it’s finished, i should have bought him more stuff.
so we walked back home.
and then i turned on the computer to download t3, for fun. i hope it doesn’t suck too much.
and then i checked my referrers. and then i checked the busblog.

and then, then, i couldn’t believe the guy tony linked my ass!
it definitely made my day.
one day maybe i will master the “caption this, please” art like he does.

beyoncé la tête à l’envers aux mtv music award

hé ouais !

vu la petite lili hier soir. bien chouette.
avec tout ça j’ai loupé popstars. faut pas rater la redif, nom de nom.

actu hype de la hi-tech: hier soir c’était le premier flashmob parisien, voir le compte rendu sur mediatic. je trouve ça un peu débile personnellement. enfin bon. y a quand même du potentiel pour faire des expériences d’intelligence collective, mais c’est vrai que faire applaudir plein de gens en même temps je vois moyennement l’intérêt.

i like small rooms, lalalalala lalala lala la laaaaaaa

les papas fritas sortent une compil : pop has freed us (c’est le jeu de mots qui leur a inspiré leur nom de groupe)
des titres de leurs disques, des inédits.
c’est cool d’avoir de leurs nouvelles, en même temps les compilations c’est jamais un très bon signe pour un groupe. ils ne s’étendent pas trop là-dessus sur leur site d’ailleurs…
je me souviens de les avoir vu plusieurs fois, ça m’a toujours, toujours enthousiasmé. certains disent que tony goddess est une de mes influences guitaristiques (il aime bien jouer faux des fois).
une fois quelques jours après un concert à paris (sur la tournée buildings and grounds), beb et franz ont rencontré leur guitariste d’appoint rue de douai, devant les magasins de guitares, il était très étonné d’être reconnu!
je me souviens de way you walk

new kids on the french bloke


pendant les vacances on est allés à londres. un savant épluchage du time out pendant le voyage nous a révélé que deux concerts étaient à ne pas manquer ce week-end là à london town.

le premier, shack à l’ica, était malheureusement complet. tant pis mon vieux michael head, c’est pas cette fois qu’on se serrera la pince, ni que je te raconterai la fois où on a fait une reprise de undecided avec françoune (on avait la honte tellement on s’était loupés). ils ont sorti un nouveau disque tom with the weather, je crois quand même qu’ils n’arriveront plus à refaire aussi bien que waterpistol, c’est la vie.

mais aussi: stephen duffy and the lilac time.
lilac time a eu son heure de gloire au moment où j’ai commencé à m’intéresser à la musique, mais je ne connais pas très bien. je sais juste un certain nombre de choses. que c’est de la pure pop anglaise, tendance prefab sprout, fin 80s, début 90s. que le groupe n’a jamais vraiment eu un gros succès malgré ses bonnes chansons. lilac time en standby en 1988. stephen duffy fait quelques disques en solo, notamment i love my friends, succès critique principalement. ce gars est néanmoins un songwriter hors pair. il a voulu reformer lilac time. on décide d’y aller.

au virgin de piccadily, impossible d’avoir un billet. je téléphone à la salle, on me redonne un autre numéro, apparemment un portable, j’appelle, le type est en train de conduire. il y a encore des places, il me demande mon nom, ne comprends pas bien, ça capte pas trop. il finit par me dire: tu te pointes, c’est ma femme qui fait les entrées, tu lui dis que tu es le mec français avec qui j’ai parlé. ah ouais je dois avoir un accent. bon.

le lendemain donc on y va. c’est au cecil sharpe house à camden town. ça n’a pas l’air du tout d’une salle de concert, c’est plutôt comme une espèce d’école de folk, un vieux bâtiment victorien très beau, avec un jardin devant. on entre, intimidés, une dame est à la caisse, me demande si j’ai reservé, quel est mon nom, je lui dis que j’ai pas de nom mais que je suis le french guy. elle dit ok et me donne les tickets. yeah !
on entre dans une grande salle magnifique, avec du parquet, des boiseries, plein de chaises en plastiques, des grandes fenêtres, une scène installée. on se croirait à une kermesse, un peu. environ 200 personnes je pense, tout le monde est bien sage bien assis.

enfin les concerts, après une pinte. d’abord duffy tout seul, et puis the lilac time.
premier set à la guitare acoustique donc, très folk, ponctué de mots d’esprits que j’ai pas tous compris, mais visiblement marrants. très agréable, des bonnes chansons intenses. un soupçon d’amertume dans certaines remarques relatives au succès qui n’est jamais venu. ah c’est sûr il a un peu vieilli le duffy par rapport à son look de jeune premier d’il y a 10-15 ans, mais il a toujours la classe !
ensuite the lilac time avec tout le groupe, qui manifestement déborde de joie de jouer de nouveau. répertoire très pop, des vieilleries et des morceaux de keep going, leur nouveau disque.<br /ve; la fin du concert, tout le monde est heureux, le public, le groupe, qui se confond en remerciements. c'était drôlement cool.

revue du concert dans le guardianle blog de stephen duffystephenduffy.com
(note incroyable : stephen duffy a joué dans un groupe qui s’appelle tintin, ainsi que dans duran duran, on aurait cru que ce serait plutôt dans dupont dupont)

yoko, oh yes

the bandyoko, nouveau disque de beulah, bientôt dans les bacs, le 9 septembre aux usa pour le moins.

beulah nous distille depuis 1997 des petites merveilles de pop américaine, aux accents beach boys, byrds, beatles.

ce sont des anciens de l’écurie elephant six, un collectif d’athens, georgie, regroupant entre autres olivia tremor control, apples in stereo, neutral milk hotel, elf power, of montrel, etc etc. ils y furent conviés bien que pas originaire d’athens, mais tellement cools (point numéro trois). Miles Kurosky est leur frontman.

consulter leur point de vue sur le téléchargement de chansons, et après, aller chercher ça. (cimer à beb)

la lecture de ce press release vaut le coup : alors comme ça maintenant beulah répète ses morceaux avant de les enregistrer ? (quelques concerts un peu anciens de beulah donnent une idée de comment ils s’arrangaient pour tenter de rejouer leurs petites symphonies en direct).

il semble donc que ce nouveau disque soit plus sombre, moins léger. très intéressant, les quelques principes suivis pour faire ce disque :
the coast is never clear (album precedent)

– No “ba-da-ba’s”
– No staccato horns (fewer horns everywhere in fact)
– Record live as much as possible.
– Darker chords a must.

après écoute il y a quand même des cuivre et des ba da ba. c’est différent d’avant c’est sûr mais faut pas exagérer, c’est pas joy division quand même.
plutôt dans la veine spoon, wilco (un extrait, don’t forget to breathe, dans la radio à droite).
pour ma part je trouve ça vraiment bien. leur disque précédent the coast is never clear était presque trop bien, lisse, bien produit, bien comme il faut. yoko est sans doute plus attachant.
maintenant il manque juste une chose : la tournée en europe.