new kids on the french bloke


pendant les vacances on est allés à londres. un savant épluchage du time out pendant le voyage nous a révélé que deux concerts étaient à ne pas manquer ce week-end là à london town.

le premier, shack à l’ica, était malheureusement complet. tant pis mon vieux michael head, c’est pas cette fois qu’on se serrera la pince, ni que je te raconterai la fois où on a fait une reprise de undecided avec françoune (on avait la honte tellement on s’était loupés). ils ont sorti un nouveau disque tom with the weather, je crois quand même qu’ils n’arriveront plus à refaire aussi bien que waterpistol, c’est la vie.

mais aussi: stephen duffy and the lilac time.
lilac time a eu son heure de gloire au moment où j’ai commencé à m’intéresser à la musique, mais je ne connais pas très bien. je sais juste un certain nombre de choses. que c’est de la pure pop anglaise, tendance prefab sprout, fin 80s, début 90s. que le groupe n’a jamais vraiment eu un gros succès malgré ses bonnes chansons. lilac time en standby en 1988. stephen duffy fait quelques disques en solo, notamment i love my friends, succès critique principalement. ce gars est néanmoins un songwriter hors pair. il a voulu reformer lilac time. on décide d’y aller.

au virgin de piccadily, impossible d’avoir un billet. je téléphone à la salle, on me redonne un autre numéro, apparemment un portable, j’appelle, le type est en train de conduire. il y a encore des places, il me demande mon nom, ne comprends pas bien, ça capte pas trop. il finit par me dire: tu te pointes, c’est ma femme qui fait les entrées, tu lui dis que tu es le mec français avec qui j’ai parlé. ah ouais je dois avoir un accent. bon.

le lendemain donc on y va. c’est au cecil sharpe house à camden town. ça n’a pas l’air du tout d’une salle de concert, c’est plutôt comme une espèce d’école de folk, un vieux bâtiment victorien très beau, avec un jardin devant. on entre, intimidés, une dame est à la caisse, me demande si j’ai reservé, quel est mon nom, je lui dis que j’ai pas de nom mais que je suis le french guy. elle dit ok et me donne les tickets. yeah !
on entre dans une grande salle magnifique, avec du parquet, des boiseries, plein de chaises en plastiques, des grandes fenêtres, une scène installée. on se croirait à une kermesse, un peu. environ 200 personnes je pense, tout le monde est bien sage bien assis.

enfin les concerts, après une pinte. d’abord duffy tout seul, et puis the lilac time.
premier set à la guitare acoustique donc, très folk, ponctué de mots d’esprits que j’ai pas tous compris, mais visiblement marrants. très agréable, des bonnes chansons intenses. un soupçon d’amertume dans certaines remarques relatives au succès qui n’est jamais venu. ah c’est sûr il a un peu vieilli le duffy par rapport à son look de jeune premier d’il y a 10-15 ans, mais il a toujours la classe !
ensuite the lilac time avec tout le groupe, qui manifestement déborde de joie de jouer de nouveau. répertoire très pop, des vieilleries et des morceaux de keep going, leur nouveau disque.<br /ve; la fin du concert, tout le monde est heureux, le public, le groupe, qui se confond en remerciements. c'était drôlement cool.

revue du concert dans le guardianle blog de stephen duffystephenduffy.com
(note incroyable : stephen duffy a joué dans un groupe qui s’appelle tintin, ainsi que dans duran duran, on aurait cru que ce serait plutôt dans dupont dupont)

2 thoughts on “new kids on the french bloke

  1. tehu

    Je crois que Tintin était son premier pseudo d’artiste solo, vite rebaptisé en Stephen “Tintin” Duffy. AllMusic s’emmêle un peu là-dessus.

    Dommage pour Shack à Londres. Les nouvelles sont si rares. C’est si bien que ça, Water Pistol ? :-s

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