eternal sunshine of the spotless mind

il s’agit d’une histoire d’amour, assez surrealiste et tres romantique, entre deux personnages deranges: kate winslet (remember titanic) et jim carrey (je l’aime pas d’habitude – je prefere isabelle – mais la, il etait bien, sobre, et tout, et il a le meme bonnet que le docteur mark greene et moi).

ca se passe dans le futur proche et le noeud de l’histoire est l’effacement de la memoire de joel (jim carrey). il s’est adresse a l’entreprise lacuna pour oublier clementine (kate winslet). (c’est comme ca le vingt-et-unieme siecle. dhea, botox, antidepresseurs, et effacement de memoire, si je veux)
la moitie du film raconte donc comment ca se passe dans sa tete quand on y supprime quelqu’un. de tres belles idees, de tres beaux effets (speciaux et moins speciaux), des plans sequence incroyables. un cote tim burton (en moins gothique) dans la fantaisie et le romantisme, un cote presque lynchien dans la narration, un cote brazil dans l’esthetique. trois cotes, pour un film, c’est deja pas mal.

la magnifique image qui m’a marque : une plage enneigee, surplombee par une maison de bois. bizzaremment, je n’avais jamais realise que la neige peut aussi tomber sur la plage…

autour de cette histoire centrale donc, kirsten dunst est…comme dans spiderman, et elijah wood, ben pour lui c’est fichu, jamais plus je ne pourrai voir autre chose en lui que frodon et son unique expression du visage.
il faut beaucoup de savoir-faire pour donner un aspect bouts de ficelle a une grosse production hollywoodienne. de ce point de vue, c’est gagne.

resumons la morale un peu triviale du film: est ce que ca vaut le coup d’agir quand on suppose que ca va mal se terminer ? mais bien sur, si c’est d’amour qu’il s’agit…

le scenario tordu est de charlie kaufman (being john malkovich, adaptation). le realisateur est michel gondry (sosie du chanteur de cast et donc de mary pierce), metteur en scene francais connu pour ses clips tres personnels (bjork – oui oui – foo fighters – radiohead – white stripes – etc etc, tout ca est compile sur un dvd formidable).

je me souviens, quand j’etais au lycee vers 1991, d’avoir vu sur la chaine musicale (deja m6 ou encore tv6?) deux des clips de oui oui (michel gondry y etait batteur, etienne charry chanteur): ma maison et la ville. j’avais ete tellement intrigue par l’esthetique de ces videos et l’aspect etrangement marrant des chansons! les coupes afros, le chewing gum… les petits insectes… ca m’a vraiment marque et j’y repense souvent.

le site officiel du film, on peut y ecouter la b.o qui n’est pas mal – imdb

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