Monthly Archives: December 2005

Calexico + Iron & Wine – live @ avalon, 7 décembre 2005

(billet publié sur la blogotheque)

Calexiron & Wine : la barbe !

Ce titre un peu idiot à propos de la tournée nord américaine de Calexico
et Iron & Wine, pour souligner qu’après le
post de Chryde d’une part, au bout duquel vous pourrez
télécharger un de leur concerts, et celui de Chromewaves d’autre
part, où vous trouverez une analyse longue et juste d’un autre de leurs concerts, ainsi que l’équivalent de 2 ou
3 pellicules de photos réussies, et bien après tout
cela, tout est dit. Oui, Calexico et Iron & Wine ont commis un des plus beaux disques de l’année. Oui, le disque de Calexico et Iron & Wine
est un isomorphisme : les fans des uns ou de l’autre seront fan des deux ensemble, ceux qui ne goûtent guère les barbus ni les mariachis
n’en auront que faire. Qu’à cela ne tienne, j’ai quand même envie de jeter deux cents de plus dans le pot, en commençant par cette
photo prise la semaine dernière à Boston.

Ensuite, que signaler ? Que la première partie était assurée par Tim Fite,
que le chef au nez creux avait déniché l’été dernier
, et que c’était très bien. Que moi, Calexico, je ne suis plus objectif, la
guitare anguleuse de Joey Burns m’ayant conquis depuis le premier râle qu’elle a émis devant moi. Malgré tout, je ne vous cache pas
que je préfère de loin les chansons plus atmosphériques que les envolées mariachiques que je trouve un peu faciles. Quant à Iron & Wine, il est
surprenant de constater que sa musique fonctionne à merveille avec un groupe de sept personnes. Tous ensembles, Calexico et Iron & Wine,
c’est le meilleur des deux mondes, un sommet, sans doute un des plus beaux concerts que j’aie vu cette année.

Pour terminer, figurez-vous je n’ai pas reconnu Joey Burns quand il a investi la scène de l’Avalon. Jean, chemise de bûcheron,
casquette de base-ball laissant ses yeux dans l’ombre. Voilà ce que c’est de jouer à domicile ! Il me semble, mais je peux me
tromper, que chaque fois que je l’ai vu en France et notamment à l’Olympia en 2003, il était tiré à quatre épingles et chic comme
le propriétaire d’une hacienda. Ou bien c’est juste le souvenir de la majesté de leur prestations.