Monthly Archives: February 2004

je ne suis pas in the mood for blog: venus williams assure l’interim

a rome avec candice
formidable ballade en vespa, j’y crois pas le colisee, rires nerveux, c’est enorme d’etre la avec toi, c’est mon reve et je le crois pas, degustation de jambon avec boules de mozarella bufflone dans un resto a touristes. inspection de cornee et aspiration de muqueuse sur les collines, c’est enorme d’etre la avec toi. fontaine de trevi avec eclairage sous-marin sympa aux teintes emeraudes (oxydation des nickels porte bonheur ?). diner pupilles et iris, j’ai froid, viens. sale journee.

a malte avec karine
avion prive et bentley a l’aeroport, village de pecheurs, promenade en barque et mal de coeur. inspection de cornee et aspiration de muqueuse sur les collines. diner palace, c’est elle qui manoeuvre douce et lointaine. j’ai froid, viens. chouette nuit.

a val thorens avec helene
video gag special montagne, concours de buches, chasse neige sur le plat. heureusement que steven etait la pour me soutenir. on est fatigue, roupillon pres de la cheminee. je veux savoir ou t’en es. tu es celle qui me plaira dans deux ans. j’ai un autre homme à qui je pense mais pas quand je suis avec toi. tu n’as pas un defaut. en fin de repas, oeil lubrique et vitreux, un peu ivre, si on doit se connaitre faut que je te viole, ah bon d’accord.

a suivre, une semaine a new-york avec candice et karine. la-bas on l’appelle steve. choix des bagues, presentation aux vieux potes, la femme de ta vie n’est pas parmi ces deux là. merde alors tout ça pour rien.

merci, venus williams, de m’avoir ecrit ce post!

un top subjectif: les plus beaux concerts que j’ai vus à paris depuis que j’y habite, par ordre chronologique

la cigale et l'olympiago-betweens, le palace, 23 mai 1996

eels + placebo, cigale, 10 novembre 1996

dominique a, olympia, 2 décembre 1996

divine comedy, cigale, 1er avril 1997

alpha, cigale, 9 novembre 1997

papas fritas, café de la danse, 2 mai 2000

elliott smith, cigale, 29 septembre 2000

calexico, élysée montmartre, 8 mars 2001

yann tiersen, olympia, 31 mai 2001

têtes raides, bouffes du nord, juillet 2002

beth gibbons & rustin man, olympia, 11 novembre 2002

dominique a, trianon, 26 novembre 2002

godspeed you black emperor!, cabaret sauvage, 12 mai 2003

grandaddy, café de la danse, 18 juin 2003

mojave 3, nouveau casino, 21 novembre 2003

lady and bird à l’église américaine : la plus grosse supercherie de l’année

nous sommes le vendredi 30 janvier 2004. concert unique de lady & bird, dans un lieu inhabituel, magnifique et magique. c’est le buzz : une demi-page dans 20 minutes.
lady & bird, le duo concept composé de keren ann et bardi johannson (bang gang), se produit ce soir à l’église américaine de paris, quai d’orsay. l’album portant leur nom fut pour moi un des sommets de l’an passé, autant dire que je les attends au tournant ce soir et apparemment je ne suis pas le seul : 30 minutes avant, une queue immense devant l’entrée de l’église.
on rentre et on s’assoit, presque au fond déjà, sur les bancs confortables. en attendant 20 heures, on profite de la voûte, des vitraux, des missels, des livres de chants (avec partitions) et surtout de la majesté de l’orgue qui trône derrière deux trônes, justement, destinés aux musiciens. j’espère qu’on entendra le son de cet orgue immense. je vois passer vincent delerm.

le concert commence. cinq choristes, une harpiste, et lady & bird. et très rapidement, on comprend que ce soir, rien ne se passe.
le lieu, pourtant intéressant, n’est pas exploité. ça ne résonne pas, ça ne prend pas, pourquoi il n’y pas de violon, de cuivres, pourquoi ces choeurs sonnent mal ? pourquoi masquent-ils la voix des interprètes ?
les musiciens ne sont pas en place. les arrangements sont loupés. la lumière… quelle lumière ? on ne verra ni le visage ni l’accoutrement des deux principaux protagonistes.

l’interprétation n’est pas bonne, la harpe n’est pas une idée lumineuse. les chansons sont devenues trop acoustiques. pour moi ça ne prend pas.
combien de morceaux retiennent mon attention ? un, deux. c’est dommage quand on pense à ce que ça aurait pu être… je me remémore les deux chansons que keren ann et bardi on fait en duo au festival des inrocks… les meilleurs moments de cette soirée de novembre. mais ce soir, rien.

ce sont des enfants coincés dans des corps d’adultes, j’avais oublié le concept… leurs interludes interminables entre chaque chanson se chargent de nous le rappeler. rythme rompu, blagues insipides assénées avec leurs voix transformées, applaudissement polis… rires nerveux… on aura même droit au we will rock you à la voix d’enfant, scandé par les pieds de l’auditoire, pas très convaincu. terrible.
deux des nymphes de bang gang passent dans l’allée, pas pour recueillir de l’argent, mais pour jeter des pétales de rose… d’accord…

pas plus d’une heure de concert, heureusement ! à la sortie : déception, énervement. quelle honte !

et pendant la dernière chanson du concert (et du disque), lady & bird crient help, help