Monthly Archives: June 2005

eels (with strings) – live au somerville theater – 29 juin 2005

eels (with strings) - live @ somerville theater - june 29, 2005

canne et cigare, barbe et lunettes, costume et quintet de cordes, mark everett était de passage ce soir pour présenter un florilège de ses compositions d’hier (novocaine for the soul, ratée) et d’aujourd’hui (railroad man, vraiment chouette), toutes habillées de cordes et de scie musicale, dans un écrin de luxe: le somerville theater.
parfois ça fonctionne, parfois pas trop. le ton monte quand une batterie improvisée donne du rythme (souljacker).
à noter, une reprise de pretty ballerina, des left banke, une merveille de pop des sixties.
mark everett, ou e, suit son chemin depuis qu’il s’est retrouvé sous les projecteurs en 96 avec beautiful freak, une des premières signatures de dreamworks. c’est assez remarquable que malgré le buzz du premier disque, les décès entourant le second (electro shock blues, indispensable), les milliers de changement de line-up, il soit toujours là, avec des hauts et des bas, toujours beaucoup de bonnes chansons, sa voix éraillée et son style, que l’on reconnait toujours au premier arpège.

eels (with strings) - live @ somerville theater - june 29, 2005
en première partie, un étrange court métrage d’animation russe avec un crocodile et un animal non identifié (sans doute un petit singe) qui vit dans une cabine téléphonique avec sa toupie, et cherche des amis.

il y a deux ans, presque jour pour jour: eels à l’élysée montmartre. nom de nom, j’en avais mis une tartine à l’époque!

architecture in helsinki

architecture in helsinki - live @ great scott - allston - june 11, 2005

j’ai un peu trainé mais l’article est sur la blogothèque et ci-dessous. avec des photos et des mp3 du concert du 11 juin.

Bien à l’heure samedi 11 juin au Great Scott, je suis un peu surpris de ne pas trouver grand monde pour le concert d’Architecture in Helsinki. Evidemment, tout le monde sauf moi est au courant que rien ne commence avant 22h30. Et en effet, quand la première partie Head of Femur monte sur scène, le bar est plein à craquer.


C’est pourtant pour les australiens d’Architecture in Helsinki que les gens ont sortis leurs plus beaux t-shirts. Deux albums inclassables et des comparaisons aux Fiery Furnaces les précèdent : le buzz monte en attendant de découvrir sur scène les jubilatoires compositions du groupe à géométrie variable.

Huit personnes envahissent la minuscule scène du Great Scott et se couchent par terre. Trois filles, cinq garçons restent immobiles tandis que retentissent les premières notes de Neverevereverdid, la chanson qui ouvre leur album In case we die. Au son des cuivres, ils se réveillent telles des créatures façonnées par un savant fou, et enchaînent les morceaux pendant une heure avec une énergie inépuisable.


Des instruments, en veux-tu, en voilà. Une liste est fournie sur leurs deux disques, sous forme d’une figure indiquant ce qui a servi dans quoi, et une bonne majorité d’entre eux se retrouvent sur scène. Cuivres, vents, guitares, claviers, claquement de doigts, de mains, et milliers de percussion. Les musiciens vont et viennent, chantent, jouent, dansent, sautent, crient, rient.


Les morceaux d’Architecture in Helsinki sont de joyeux instantanés. Courts, déstructurés, d’un style à l’autre, sans arrêt. Voix féminines, simple, double, triple, voix masculines, graves, aigues, guitare reggae, synthé new wave, cuivres ronflant, chorégraphie coordonnée, tout y est, tout est ensemble.


Cameron Bird (chant, guitare, percus) estime qu’il n’a jamais eu aussi chaud sur scène. James Cecil (batterie, guitares) confesse qu’il est ravi car son groupe favori est Boston. Isobel Knowles (claviers, cuivres) dit, en français, qu’elle doit se couper les cheveux car ils sont trop long. Tout le groupe se marre.


Une reprise de leurs compatriotes les Go-Betweens, une autre de Roxy Music (Love is the Drug) viendront ponctuer un set reprenant les morceaux de leurs deux albums. A une heure du matin, c’est déjà fini. Dans le Massachussetts, c’est malheureusement l’heure de la fermeture des bars.


En cadeau, quelques photos prises par Anne et moi, et quelques morceaux que j’ai enregistrés ce soir là.


Cette dernière photo a été prise 3 jours avant, dans le Kentucky, par Matt, de You Ain’t no Picasso. Thanks for letting me use it, Matt !

head of femur – live au great scott – samedi 11 juin 2005

head of femur - architecture in helsinki - live @ great scott - allston - june 11, 2005
head of femur - live @ great scott - allston - june 11, 2005

beaucoup de gens et d’énergie sur la scène du great scott à allston, bien qu’on n’en voie que peu sur ces photos plutôt pas super. pas moins huit personnes composent head of femur, groupe originaire de chicago, et leurs chansons pop-rock étaient vraiment réjouissantes à voir sur scène.

ce soir là, il y avait aussi architecture in helsinki, la claque de l’année, dont je reparlerai plus longuement très bientôt.

tivi seven days

six feet under revient sur hbo pour la dernière fois. cet épisode introductif de la saison cinq, ultime tour de piste pour la famille fisher et ceux qui gravitent autour, a été diffusé lundi soir. il n’avait pas la puissance graphique du premier épisode de la saison précédente (autour de lisa), mais sur le fond il était tout aussi fort.

six feet under

le temps a passé depuis la dernière saison. billy et claire datent, george est siphonné et ruth commence à perdre pied, federico est seul à plusieurs, keith et david se multiplient, brenda et nate se marient, et… bon je n’en dis pas plus. mais c’est le pied.

pour la petite histoire, arcade fire a composé un morceau pour la bande originale de cette saison, dont je crois qu’il sera dans le dernier épisode. le mp3 a déja été aperçu brièvement par .

the comeback

un autre chouette série vient de commencer: the comeback, avec lisa kudrow (la vieille phoebe, de friends). il s’agit d’une fiction, qui raconte un reality show, qui suit le comeback d’une actrice nommée valerie cherish ayant du mal à revenir au top après avoir été la star d’un sitcom qui a duré des années, et qui s’appellait i’m it. vous voyez l’affaire? elle est bonne actrice, lisa kudrow. la série a été créée par elle et michael patrick king, qui avait commis sex and the city. c’est un regard sur l’envers de la télé qui ne manque pas d’intérêt, et c’est bien poilant.