Monthly Archives: February 2005

pour une poignée d’oscars

la totale pour million dollar baby, qui met k.o ses adversaires en 4 rounds: meilleurs second rôle masculin pour morgan freeman, meilleure actrice pour hillary swank, meilleur metteur en scène pour clint, et meilleur film pour couronner le tout. bravo clint, rendez-vous dans 13 ans pour un troisième. lire ces quelques mots sur le blog contrechamp

moments suspendus de ces oscars 2005: dustin hoffman bourré, michel gondry chemise pas rentrée dans le pantalon, beyoncé qui chante les choristes. et prince.

nous marchons sous la neige

boston public garden, jan 30th, 2005

bostonist prétend que la couleur de l’antenne du vieux bâtiment john hancock indique s’il va neiger (ou pleuvoir ou si le match des sox est annulé). je ne le vois pas de chez moi mais il est tout près.

yahoo weather promet de la neige pour demain soir et mardi, et même 8 à 10 pouces (20-25 cm, et ouais).

mais moi, j’ai pas besoin de tout ça pour savoir quand il va neiger. je la regarde et ses sourcils sont froncés, elle se tient le front. qui ça, tornade? ben non.

anne a toujours un mal de tête carabiné avant qu’il neige: c’est son super pouvoir. donc, ça va tomber, et plus tôt que prévu. vu le foin que ça fait à la télé dès que trois flocons s’abattent sur le bitume, y a moyen de devenir célèbre.

google print sushiesque

organizing the world’s information
google entreprend de scanner la totalité des ouvrages se trouvant dans un certain nombre de bibliothèques universitaires américaines (voir leur communiqué de presse). harvard est dans le lot, et christine, qui tient le blog bostonien suhiesque, raconte son entrevue avec la personne de google print et indique comment ils s’y prennent, techniquement:

rather than cracking them wide open for scanning, or guillotining them and putting the loose pages through a feed scanner, the books will be laid open (but not flattened) on stations equipped with two scanning devices: a camera to take the digital images of the pages, curves and shadows and all, and an infrared scanner to capture the three-dimensional shape of the pages. the data will be sent real-time to california, where google will process it to create clean, flattened images of the pages. damn.

pas mal non?

chromewaves on leaks

y a une fuite, patron
frank, qui tient l’excellent blog canadien chromewaves (musique, cinéma, pop culture), donne son point de vue sur les leaks, les disques disponibles sur les réseaux p2p avant de l’être en magasin:

no one is going to die from having to wait a couple months to hear a record. i don’t care how big a fan you are, you are not going to die. your organs will not be harvested without your consent in the middle of the night. nothing bad will happen to you. you can wait till it comes out and buy it – because you were intending to pay for it, right? – and there you go. and if you’re eager to get it for “be the first kid on your block” bragging rights… come on. no one cares.

il mentionne aussi le plaisir d’aller chercher un disque le jour de sa sortie chez le disquaire. ouais, j’aime ça aussi mais ça m’arrive de moins en moins souvent de le faire le jour j.

ida + thalia zedek – live au museum of fine arts le 20 février 2005

cette fois c’est la bonne, pas de blizzard (ou si peu, et seulement le lendemain), ida et thalia zedek se produisent au museum of fine arts.
après un set étrange, bruitiste et un peu difficile de jodi buonanno (des secret stars), c’est au tour de thalia zedek.

thalia zedek - live @ mfa, boston, feb 20th 2005

une classe folle, des musiciens (violon et batterie) impeccables, des projections hypnotisantes, voilà de quoi composer un set intense et passionnant. thalia zedek est une des figures musicales locales et ses fans étaient nombreux. sa musique est dense, sombre, elle a un côté marianne faithful. ses longs blues étaient poignants.

ida - live @ mfa, boston, feb 20th 2005

les cinq musiciens de ida ont suivi. j’étais vraiment impatient de découvrir la bobine des membres ce groupe de new york. leur country-folk-rock down tempo, leurs ambiance, leurs harmonies vocales sont autant de qualités qui construisent un superbe spectacle. ils sont en plus très aimables et ont un côté famille assez curieux et attachant. c’était leur premier concert à boston depuis de nombreuses années, pour accompagner la sortie de leur nouveau disque heart like a river. du tout bon.

c’était le deuxième concert d’une série indiepop organisée au museum of fine arts. la personne qui coordonne ces concerts nous a présenté les groupes et je me suis dit qu’il avait quand même un chouette job. la programmation a venir est complètement démente: bonnie prince billy, m. ward et neva dinova, et magnolia electric co. faudra pas rater ça.
apparemment l’auditorium du musée a surtout accueilli du jazz jusqu’à maintenant. la salle est d’ailleurs un peu inadaptée aux concerts de rock, notamment au niveau de l’éclairage, qui n’existe pas, obligeant les groupes a choisir une autre solution: projections, ou lumière tamisée mais constante. ça donne du charme à l’ensemble.

c’est par le blog de brad, sur lequel vous trouverez des mp3 du set d’ida, que j’avais appris qu’ils allaient venir, et j’ai eu le plaisir de lui serrer la pogne hier soir! une alerte vedette?

mp3 un extrait du nouvel album de ida : late blues
mp3 un extrait du nouvel album de thalia zedek : evil hand

digression search engines

digression
comme tehu, j’ai remarqué que moins de gens tombent ici en utilisant google. en revanche le moteur de voila.fr est de plus en plus présent dans mes referrers. apparemment la dernière google dance a eu des résultats inattendus, par exemple il y a quelques temps on tombait ici en indiquant “pas longtemps” dans google, ce qui peut sembler approprié. essayez maintenant, c’est assez marrant. même “pas longtemps blog” ne me trouve pas. ça n’a bien sûr pas un importance capitale.
quelqu’un est quand même tombé ici en cherchant dernier souffle à boston.
il neige encore aujourd’hui.

low + pedro the lion – live au somerville theater le 5 février 2005

hier soir, un dernier concert en compagnie de carl avant son départ vers washington. devant le somerville theater, la foule se presse, mais pas à la française. parfois le côté discipliné des américains m’étonne: une longue file, en rang deux par deux, fait le tour du bâtiment, et apparemment ça ne viendrait á l’idée de personne de gruger. on se retrouve finalement au deuxième rang du balcon.

pedro the lion ouvre le bal avec leur imparable power-pop. faites une sorte de mélange entre grandaddy et les frank and walters, ajoutez un soupçon de voix de coldplay (mais pas trop), et donnez-leur le look de vos voisins d’en face, voilà pedro the lion. quelques sessions de questions-réponses avec le public nous indiquent qu’ils lisent peu, aiment les beatles, ont pas mal d’humour, et viennent de seattle (c’est là que ça se passe, non?). pour conclure le concert, une reprise de neil young (période on the beach) pendant laquelle le chanteur de low les rejoint pour un déluge sonique frissonnant. bravo!

puis les trois lascars de low se montrent. batterie inhabituelle car sans grosse caisse et jouée debout, à la moe tucker. leur dernier disque the great destroyer, produit par dave fridmann, est un tournant dans leur répertoire, délaissant les chansons lentes, calmes et minimalistes pour des rock songs plus rapides, denses et produites. certains adorent, d’autres sont perplexes. pour ma part the great destroyer m’enthousiasme mais je dois dire que sur scène, ce nouveau low passe moyennement bien. autant certains de leurs titres plus anciens m’ont collé la chair de poule, autant je crois qu’il manquait quelque chose pour que les nouveaux morceaux décollent, sans doute un instrument de plus. cela dit, c’était vraiment bien de les voir, et aussi de mesurer l’enthousiasme énorme d’un public d’âges divers pour un groupe finalement assez difficile d’accès.
le chanteur, alan sparhawk, a donné un chouette tip guitaristique, de son aveu volé à rien moins que def leppard (quel courage d’oser le dire devant un parterre d’indie-rockeux): en enclenchant une pédale à très fort gain (genre fuzz), on peut causer dans les micros de guitare électrique, et ca rend vraiment pas mal.

des extraits et d’autres photos chez bradley.

low chez chromewavessite de lowsite de pedro the lion

arcade fire – live à boston, au roxy, le 3 février 2005


quelques photos, ainsi que ce que des témoignages de première main (mon
envoyée spéciale et son assistant britannique) m’ont appris:
le groupe dégage une énergie phénoménale. la basse est essentielle et
quand tout le monde chante en même temps (j’avais écrit hante), c’est
poignant. gros succès du port du casque de moto par le percussioniste.

la tournée nord américaine se terminait à boston, et le chanteur a
raconté qu’il travaillait ici (à porter square, cambrige) dans le temps
et qu’il n’aurait jamais penser exploser le box-office du roxy.
je suis vert d’avoir raté ça
j’attends avec impatience le post de bradley qui aura peut-être enregistré le show…

beaucoup d’autres photos de leurs concerts de cette semaine, notamment:
chez brooklyn vegan, des photos du concert au webster hall (nyc)
chez daily refill, un duo avec david byrne au concert du irving plaza (nyc)
toutes les david byrneries sont résumées chez pod au feu
allez, plus qu’un mois à tenir avant la date du 10 mars à paris, au nouveau casino (où bien sûr je ne pourrai pas aller).

le site d’arcade firela chronique de funeral qui a tout déclenché