c’est parfois quand les choses disparaissent qu’on s’apercoit de leur existence (vous avez deux heures). pourtant, dieu sait que parfois, le cafe de 10 heures, c’est le supplice : le collegue aventurier vous raconte son dernier safari photo, la collegue mere de famille (mais professionnelle epanouie) vous enumere les multiples activites de sa nombreuse progeniture… quant au repas… que n’aurais je pas fait de temps en temps pour ne pas me retrouver a cote du chef de projet au restau d’entreprise… et pourtant, ici aux etats unis, ces coutumes n’existent pas. en tout cas pas la ou je travaille. les gens arrivent souvent avec leur cafe et sa capsule retenant la chaleur, qu’ils sirotent tout en depilant leur e-courrier quotidien et en lisant slashdot. le repas du midi, lui, a une fonction purement physiologique : donner au corps sa ration de calories a bruler pour continuer a fonctionner normalement. et si on peut faire vite, tant mieux. corollaire : chacun mange son sandwich ou sa salade en 15 minutes devant son ordinateur. ainsi, la socialisation consiste a accompagner ses collegues chercher leur sandwich, et a declarer : je prefere rentrer manger au bureau. bien sur je schematise, beaucoup de nationalites sont representees dans l’entreprise ou je travaille, et on dejeune en groupe plusieurs fois par semaine. ouf ! il me reste encore quelques reperes !
Welcome to Bawston 🙂 Ca m’a fait aussi tout drĂ´le d’abandonner le repas de midi / petit cafĂ© sous les arbres / discussion gĂ©nĂ©ralement politique, pendant deux heures, du pays.
En plus, Ă Boston, tu ne dois pas capter M6. Du coup, tu manques “La Nouvelle star”, cette Ă©mission oĂą on sait le sens du mot “humiliation”…
ouaouh, t’as des collègues qu’ont fait des safaris? cool.