hier soir, beulah avec stratford 4 en première partie.
3 guitaristes dont un gaucher (comme david scrima) à la rickenbacker, un clavier, un bassiste (qui ressemble à christian quermalet) et un batteur. et, le guitariste qui fait les secondes voix joue aussi de la trompette. y a pas à dire, quand on rajoute de la trompette à des bonnes chansons, ça devient des tubes.
j’ai été un peu surpris de leur dégaine: 6 bonhommes aux carures de rugbymen, 1m90 et 100 kilos. difficile de croire que c’est vraiment eux qui jouent popular mechanics for lovers, et pourtant, si. la scène donne beaucoup d’énergie supplémentaire à leurs morceaux à la base ultra-pop, et peut même les transformer en sorte de brûlots quasi heavy metal.
miles kurowski, le chanteur, nous a dit qu’il était fatigué (à cause de la drogue et des entraineuses, selon lui et son ironie) et s’excusait de ne pas être très bavard. c’est sûr, quand on porte un t-shirt war is over, le message est clair… mais à la moitié du concert l’interaction avec le public allait quand même bon train: beaucoup de gens ont été invités à les rejoindre sur scène pour jouer des percus et profiter de leurs 15 minutes.
beaucoup de morceaux de yoko, et quelques vieilleries. des frissons à chaque apparition de trompette. un poster, un t-shirt, et j’ai même serré la pogne du barbu qui joue du clavier. pas mal.
un dvd retraçant leur tournée va bientôt sortir, ça devrait valoir le coup.
update du 14 juin:
beulah ont annoncé leur intention de mettre un terme à leur carrière après le concert gratuit du 5 août à battery park, ny. c’est bien triste. après 10 ans de pop, c’est selon eux leur façon de devenir adulte. brrrrr.