l’autre jour, revu le baron de munchausen de terry gilliam. frappé par la poésie de la scène où il valse avec venus (uma thurman), sous le regard jaloux de vulcain (mari de venus) mais aussi de la petite sally, qui s’en tape pas mal de la romance car elle est ici pour l’aventure (à moins qu’elle soit amoureuse du baron sans le savoir).

la valse revient dans plusieurs films de gilliam, notamment dans une scène magnifique de the fisher king. parry (robin williams), personnage blessé et perturbé, est secrètement épris de lydia (amanda plummer) et la suit dans grand central terminal, à new york. son amour pour elle fait danser tous les gens qui traversent le terminal à l’heure de pointe. sauf elle et lui. cette page web décrit la scène.

et bien sûr, tout cela m’a rappelé fred astaire et ginger rogers dansant cheek to cheek dans top hat.

les orages à boston nous ont forcés à passer une nuit de plus au canada pour cause d’annulation de tous les vols. l’occasion rêvée pour découvrir l’holiday inn de l’aéroport trudeau (anciennement aéroport dorval) de montréal. un dimanche soir, ce genre d’hôtel est quasiment désert. interminables couloirs à la shining, piscine intérieure vide, piscine extérieure vide. une ambiance presque à la wes craven. heureusement qu’on s’est levés à 4h30 du mat pour foutre le camp.

la guerre des mondes (de steven spielberg): 4/5 – première moitié exceptionnelle. une réplique qui m’a renversé: “il faut que je voie”. regard, yeux, contrechamp. bon à savoir: à boston on risque pas de crever en cas d’invasion des e.t. à lire: contrechamp

broken flowers (de jim jarmush, grand prix du jury à cannes): 4/5 – respect à bill murray, 4 points de départ pour finir avec julie delpy, les boules. un tas de stars dans ce film. sharon stone pas piquée des hannetons. à lire: libération

charlie et la chocolaterie (de tim burton): 3/5 – le début est chouette (la présentation des enfants est très réussie) mais c’est pas encore cette fois que je serai réconcilié avec tim burton. les dents de johnny depp, trop flippantes. je préfère l’original avec gene wilder, tiens. à lire: l’oeil de mouche

batman begins (de christopher nolan): 2/5 – tout le monde me disait que c’était trop bien, mais en réalité c’est trop nul. le coup du piano, ridicule. katie holmes, district attorney a 12 ans? mon oeil. seul point positif: michael caine. à lire: asylum

sous le biodôme de montréal, il y a des écosystèmes reconstitués, pour étudier la survie des touristes en milieux inhabituels. comment une poussette tient le coup sous les tropiques, est-ce qu’une casquette des blue jays de toronto est vraiment waterproof, un camescope sony effraie-t-il les castors. une louable entreprise de recherche fondamentale, donc, avec des chouettes pingouins.
sur la photo ci-dessous, des titres de films françisés avec esprit chafouin québécois, saurez-vous les reconnaitre?

le tout dernier épisode de six feet under est passé dimanche soir sur hbo. pas de spoiler, rassurez-vous. la série me manquera beaucoup.
billet de stereogum avec un mp3 de la toute dernière chanson jouée dans la série. (note: cold wind d’arcade fire a été jouée au pénultième épisode.
billet de kottke à propos de la série
la photo est piquée sur boingboing

jeudi dernier, britt daniel et sa bande étaient de passage pour un concert en plein air au bord de la charles river. spoon a donné un concert d’une heure pendant lequel se mélaient des morceaux du dernier disque gimme fiction (comme le tubesque i turn my camera on) et quelques vieilleries de bonne aloi (comme me and the bean, une perle extraite de girls can tell, album précédent). pas trop de monde, des hot dog et des french fries, le pied, quoi.
du spoon en streaming sur le site de leur label merge.

fin de semaine à montréal. première fois que je mets les pieds au canada. ce mélange d’anglais et de français me donne une étrange impression. chassé pendant 2 jours le pressage canadien de glee, bran van 3000, pour cette couverture un peu moche mais que je dois absolument détenir! après m’être fait rembarrer par un disquaire snob qui m’a dit que c’était de la musique populaire (donc pas disponible chez lui), on m’a indiqué ailleurs que le disque est discontinué. flûte!

je débute céans et sur le champ une série à périodicité non spécifiée, qui consiste à compiler les titres de la presse à scandales (people, star, us weekly), près des caisses enregistreuses du shaw’s, pendant que je fais les courses le samedi. voici donc la première édition de america’s pulse, un zeitgeist à l’ancienne.

– britney spears: les beaux cadeaux que j’ai eu pour ma baby shower
– angelina jolie: mes vrais sentiments envers brad pitt
– jennifer aniston contre brad pitt: ça chauffe
– jessica simpson et nick denton lachey: bon, ils s’aiment, mais elle veut adopter, pas lui
– jennifer garner et ben affleck: ça va bien pour eux et le bébé est en forme

à la prochaine fois.

le cook county hospital: arnaque ultime. point de docteur carter. je croyais, naïf que je suis, que l’hôpital se trouvait en centre ville, que nenni! tout est tourné en studios… chimie, iono, gaz du sang, vite.

première fois de ma vie que j’ai le vertige: les baies vitrées sont vraiment immenses en haut du hancock observatory. je me suis bien tenu à la chaise. il paraît que les jours de vent, on sent la tour bouger. on m’a aussi raconté que l’impression de hauteur est bien plus forte dans la cn tower de toronto.