c’est fini pour les photos de l’ouest sauvage… ce week-end je suis allé rendre visite au chevalier sans tête, sous la pluie. tarrytown, état de new-york, où se déroule la légende qui a inspiré tim burton pour le film sleepy hollow, n’est qu’à quelques miles de la grosse pomme. 40 minutes de train de grand central terminal, pour être précis.
Monthly Archives: October 2005
on the road
-grand canyon – les gens
-
sur south kaibab trail, on peut faire un aller-retour jusqu’en bas du canyon en mule. ça fait sans doute une différence sur la remontée, qui était bien crevante mais magnifique. les deux bonhommes poilus se dorent la pilule devant le bright angel lodge, hôtel qui surplombe une partie du canyon, pendant que leurs épouses font la queue pour leur acheter des glaces. en bas, les mateurs de mathers point inspectent le fond du canyon. c’est le point de vue le plus proche de l’entrée sud du parc, donc très fréquenté, et franchement incroyable.
protéines bon marché
-
las vegas est un monstre, un labyrinthe de machines à sous perdu dans le nevada. tout y est fait pour vous perdre dans l’espace et dans le temps. une fois dans un casino, il est difficile de se repérer, on erre sans fin parmi les innombrables tables et machines ou les immenses galeries commerçantes. le temps s’arrête, aucune fenêtre, aucune horloge. il est toujours l’heure de jouer ou de manger ou de boire, toujours l’heure de débourser quelques dollars de plus.
las vegas – nuit
-
c’est la nuit que las vegas revêt son aspect le plus hallucinant. les stimuli viennent de partout, sont étourdissants. les néons font mal aux yeux, les machines font mal aux oreilles, chaque casino, chaque restaurant, chaque hôtel annonce qu’il détient le meilleur deal de la terre.
dans le couloir qui mène aux toilettes, quelques conseils pour décrocher.
grand canyon
-
le grand canyon, majestueux et magnifique millefeuille. la vache! on se sent tout petit! (comme on disait dans le temps avec olive et greg et beng)… j’aimerais y retourner pour le traverser à pieds, descendre par le north rim, camper tout en bas, près du phantom ranch, et remonter par le south rim. je voulais signaler un surprenant et nouvel engouement pour le gatorade au citron, qui malgré ses aspect de liquide vaisselle s’est révélé un excellent compagnon de remontée.
las vegas – jour
-
paris, new-york? non, c’est las vegas, où en quelques minutes le long du strip on est transporté d’un côté à l’autre de l’océan, voire de la terre, voire… ici, un des jeux, c’est l’imitation. une tour eiffel pas si grande par ci, un faux brooklyn bridge par là, un château fort en carton pâte (où j’ai d’ailleurs dormi il y a 9 ans avec 3 acolytes, pendant un mémorable road movie). mais ce n’est pas juste le décor qui est faux: nous sommes allés voir un spectacle d’imitateurs des beatles. sur les photos, ils ne ressemblent aux quatre garçons que vaguement (bon, à part george peut-être). paul a des talonnettes, ringo ressemble plutôt à keith moon. mais malgré tout ça, ils nous ont rejoué la première apparition télé des beatles aux usa, dans le ed sullivan show. j’ai vu ça mille fois à la télé, et là, en live, ça m’a troublé, mais alors, à un point!
sur le strip, on fait des sauts de puce de casino en casino, tous plus luxueux les uns que les autres. dans la rue c’est moins le luxe. magasins de souvenirs kitschissimes truffés de contrefaçons, colporteurs de filles dénudées qui prennent à parti tout le monde, et chantiers, chantiers, chantiers, sous le soleil. jamais assez de chambres d’hôtel, jamais assez de machines à sous. las vegas a la réputation de proposer des chambres d’hôtel et des repas pas cher, c’est vrai, mais apparemment cette tendance est en voie de disparition pour cause, entre autres, de problèmes d’eau courante limitée. il y a également de plus en plus de très bon restaurants à vegas, avec l’ardoise qui va avec. après tout, les gens viennent dépenser leur argent, pourquoi ne pas leur offrir la possibilité d’une expérience culinaire extraordinaire? tiens, à titre indicatif, aller voir céline dion ou elton john, ça coute quand même 150 dollars.
autour du lac powell
-
page, arizona. le glen canyon dam est un barrage qui a permi la constitution du lac powell, nommé ainsi en hommage à l’intrépide et manchot explorateur américain qui a parcouru la rivière colorado pour la première fois. ce lac est artificiel. les terres appartenaient aux navajos, qui les ont échangées contre d’autres terres. la bonne affaire (je vous laisse deviner pour qui): on construit un barrage, ça fait de l’électricité et un chouette lac, sur lequel on peut vendre des places de bateaux à prix d’or et développer le tourisme. c’est beau et c’est étrange.
le clown qui fait flipper
-retape pour fiery furnaces et big star
-un peu de retape pour mes derniers articles à la blogothèque: le concert des fiery furnaces à télécharger, et un billet mp3 sur chris bell et big star, je peux vous dire que j’en suis pas mécontent de ces deux-là. voilà