un seul mot, pending, signifie que le renouvellement de mon visa n’est pas prêt à temps. sachant que mon premier visa, après 3 ans de bons et loyaux services, expirait le 2 janvier, tout était calculé pour que l’enchaînement soit parfait: papiers envoyés en avance, séjour en france pour les fêtes, rendez-vous pris à l’ambassade bien en avance… mais non, l’administration (ou serait-ce l’avocat) n’est pas allé suffisamment vite et j’attends toujours le sésame qui me donnera de droit de travailler ici 3 ans de plus. détail important: entre le moment où le visa expire et celui où le nouveau est prêt, soit je suis aux usa et ne peux plus en sortir, soit je suis hors des usa et ne peux y entrer. vous suivez?
résultat: retour à boston en avance, express et imprévu, le 31 décembre dans un boeing air france (mercury rev et nouvelle vague sont les heureux élus chargés de détourner votre attention au décollage). j’avoue avoir serré les fesses bien fort lors du passage à l’immigration lors de l’arrivée à logan, craignant les questions d’un fonctionnaire trop zélé. pourquoi arrivez-vous 2 jours avant l’expiration de votre golden ticket? heureusement rien de tout cela, alors que je me voyais déjà renvoyé vers l’europe, voire pire. arrivés à la maison a 15h locales, copley square était bondé, j’avoue ne pas avoir eu la tête à la célébration. de toute façon, le décalage horaire m’a cloué au lit a 20h. les feux d’artifices ne m’ont pas réveillé. en revanche à 5h du matin le 1er janvier, c’était la grande forme, avant de réaliser que je ne peux quitter le pays avant que cette histoire soit réglée.
comme disait status quo:
A vacation in a foreign land
Uncle Sam does the best he can
Bon courage pour tout ca, pour l’avoir vécu, c’est vraiment pas marrant ces histoires.
maintenant j’ai les boules quand j’écoute mercury rev.
chabi: on espere que ca finira bien.
samuel: pour etre precis, c’est "holes" de mercury rev (scie musical et chant un peu faux), et "making plans for nigel" de nouvelle vague.