râtée pour cause de jetlag, la rencontre des bloggers français aux usa. photo de famille chez jérôme, et interviews chez le podcasteur, où l’on découvre le formidable accent de guillermito
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le moulleau – pique-nique de quartier – le musée pierre sauboa
-paris – jules joffrin – bouillon chartier
-café le ricaux, rue de la chaussée d’antin, paris neuvième
-arcade fire – élysée montmartre, 16 mai 2005
-bon, pour moi c’était la première fois vu que j’avais raté celui-là, celui-là aussi, et celui-là encore. pas question donc de bouder mon plaisir et de prétendre que c’était mieux avant, même si je me doute bien que dans une salle plus petite ça doit être encore plus incroyable. tout est déjà dit: une énergie incroyable, une attitude, le groupe n’est pas fatigué pour une seconde, régine chante de mieux en mieux… dès les premières secondes de wake up, et malgré la balance approximative de ce premier morceau, c’était extraordinaire. tunnels aussi, in the back seat, et bien entendu power out enchaîné sur rebellion/lies… une petite reprise de brazil bienvenue, et je me disais que les deux morceaux de la démo (my heart is an apple et no cars go) ont tous les deux gagné un son stratosphérique. mention spéciale aux percussionnistes qui assurent un spectacle permanent côté jardin. la question est maintenant de savoir si arcade fire survivra à son premier album, à la hype, et à 8 mois de tournée sur les chapeaux de roue, espérons que oui. heureux en tout cas d’avoir enfin vu de quoi il retourne, et pas de doute, c’est inoubliable. d’autant plus que j’étais particulièrement bien entouré de mes amis, et que j’ai serré la pogne a des connaissances jusque-là virtuelles.
françois berléand
-alerte vedette: françois berléand traversait la rue la bruyère cet après-midi. ardeur de la viiiiiiiiiiiiieeeeeeeeux, sentier de gloooooooiiiiiiiiiire
un, deux – je bouge
-please turn your cellphones on
-non, ce n’est pas le dernier do make say think, ni un nouveau groupe signé chez constellation.
il se trouve que mon frère aurélien, 22 ans, habite aussi à boston, et depuis plus longtemps que moi. il est étudiant au berklee college of music, en senior year, c’est à dire qu’il a presque fini. il y fait de la guitare, beaucoup, dans des styles variés, avec des gens divers et incroyables. ce semestre, il a participé à un cours de guitare fretless. il m’expliquait que c’est comme d’apprendre un nouvel instrument, il faut repartir du début, ou presque. il a fabriqué lui même son instrument, c’est à dire qu’il s’est procuré une guitare d’occasion dont il a enlevé les frettes. si vous avez déjà joué de la guitare ou du violon, vous imaginez l’affaire: impossible de faire des accords, très délicat d’être juste tout le temps.
on est allés assister au récital qui cloturait ce cours, une heure en compagnie de 5 guitaristes plutôt pas mauvais, d’un batteur qui se défendait pas mal non plus, et de david fiuczinsky, leur professeur. ça se passait dans une salle de classe, et chaque fois qu’un spectateur entrait, le professeur l’apostrophait: do you have a cell phone? please turn it on and be ready to make it ring. un peu inhabituel, non? selon lui, le téléphone portable est juste un instrument de plus, qu’on peut utiliser pour composer un morceau. sa direction consistait à pointer sur le tableau des mots étranges, souvent groupés par paire: fast-slow, dense-sparse, rythm, head, et cellphone on-off. grasshopers, morceau écrit par un des étudiants, est le résultat de cette expérience. ça valait le coup de voir ça.
d’autres trucs que fait mon frangin:
armandos rhumba, avec son trio jazz (guitare – violon – contrebasse)
at least it wasn’t the plant, live au berklee performance center le 14 avril 2005, premier concert de la formation américaine de son groupe alkemy (que l’on peut qualifier de métal progressif, ou bien situer à mi-chemin entre le rock et la fusion, selon ce qu’on m’a dit).
devine qui vient souper pour la dernière fois ce soir
- dans le métro, station kenmore square, la plus proche de fenway park, le stade de base-ball.
un parodie de la cène, avec les red sox, champions du monde. cliquez sur l’image pour mieux voir les détails. pas de procès en référé pour retirer cette pub. en france, la cène avec zizou et ses bleus aurait-elle connu les mêmes problèmes que cette publicité pour une marque de prêt-à-porter?
plaisirs honteux: plat de résistance
-résumé des épisodes précédent: rom m’a demandé de révéler 3 plaisirs honteux.
j’aime lire xiii et largo winch
je dispose de l’intégrale de xiii et largo winch, enfin presque. c’est l’édition en noir et blanc de chez niffle, qui regroupe par 3 ou par 4 les tomes de ces deux monstruosités. j’ai plein de bonnes raisons pour acheter ces recueils plutôt que toutes les bd une par une: c’est plus petit, moins lourd, c’est moins cher, c’est regroupé, c’est plus facile à transporter, le noir et blanc c’est plus classe… mais en réalité c’est que je n’assume pas la lecture des aventures de l’amnésique héroïque et de l’aventurier hyper friqué.
je trouve que c’est mal dessiné, autant vance que francq (trop réaliste), très caricatural, un peu vulgaire, plutôt misogyne. bien ficelé, oui, sans doute, enfin bien ficelé comme un bouquin de dan brown, quoi. et pourtant, je relis régulièrement la totalité des deux séries. il y a des bouts de dialogues que je connais par coeur. des images qui me plaisent, même, tiens. voire des personnages auxquels je me suis attaché (des filles au physique intelligent, mais pas seulement).
et toujours, je souris quand je lis cette réplique de simon dans le premier largo winch: “pourquoi ont-il fait ça, largo? pourquoi? elle aimait tant l’amour”
la télé réalité
pas vraiment une surprise, n’est-ce pas? en france, j’aimais popstars, le loft, la star ac. mais alors ici, aux usa… c’est la télé réalité poussée dans ses derniers retranchements.
j’aime beaucoup the apprentice (devenez le prochain employé de donald trump), c’est d’une certaine façon un condensé d’amérique: pour gagner, il faut faire plus d’argent que l’autre. un des bons côtés c’est qu’on peut en discuter avec les collègues. tout le monde a quelque chose à en dire.
ensuite, bien sûr, american idol (clone de la nouvelle star), j’adore. cette année, saison 3, un scandale concernant paula abdul (une des juges, gloire des 80s avec straight up) fait les chous gras des tabloïds depuis peu. il y a un rocker dans les finalistes (remember steeve). mais moi, ma favorite, c’est carrie underwood. blonde comme les blés, souriante comme une pub email diamant, elle chante de la country et à mon sens incarne pas mal de valeurs américaines, un atout de taille (elle chante bien, il faut quand même le souligner, des mp3 ici pour les audacieux). si on ne découvre pas d’ici la fin de l’émission qu’elle est fan de bondage, je crois qu’elle va gagner.
et puis, america’s next top model, où des écervelées de 18 ans habillées d’un timbre poste espèrent devenir aussi idiotes que tyra banks, qui sait comment charmer un appareil photo. que du bonheur.
toujours fan du bachelor, une institution. l’avantage c’est que ça ne s’arrête jamais. saison du bachelor, saison de la bachelorette, sau bachelor… de la rose non-stop, du coeur brisé à la chaine, des beau-parents en brochette, des airbags en série.
enfin, le pire (c’est à dire le meilleur): extreme makeover. on choisit des gens (de préférence de sexe féminin) qui ne rentrent pas dans les critères de beauté dictés pas les magazines, et on leur finance leur makeover: chirurgie esthétique (visage, seins, lippo-sucion), chirurgie dentaire, coach psychologique pour supporter ce changement… point étrange: les personnes choisies correspondent à une certaine normalité – mariés, des enfants, un travail. juste un problème de low self esteem, qui bien entendu sera réglé en deux coups de botox. je serais curieux de voir leur état physique dans 10 ans.
je refile la patate chaude
post scriptum
j’ai un penchant pour les sucreries pop-rock où une fille chante (sheryl crow, texas, britney) – j’ai le dvd de spice world – j’adore le film independence day – j’aime les chips aux rillettes.