super furry animal: naomi watts et le syndrome de stock-kong


j’ai vraiment bien aimé le début de king kong, jusqu’au moment où la troupe arrive dans l’île. personnages bien campés, chouette ambiance. après, l’histoire d’amour entre naomi watts et le géant poilu est super cucul bien sûr… et aujourd’hui je découvre que peter jackson aurait mieux fait de tourner un remake de ingagi (pas encore trop imdbisé), film de 1930 dont king kong première mouture est inspiré selon cet article du l.a. time, on aurait sans doute eu droit à des passages plus gore, voire à une scène d’amour simiesque, puisque:

the movie purports that not only are tribal women sacrificed to the “ingagi,” but some otherwise barren women mate with the gorillas by choice in order to conceive.

…quel bad taste.

in flight entertainment program

paris opéra

je voudrais remercier frédéric lopez, le programmateur du canal numéro 16 de la radio air france, que j’ai écouté pendant une bonne partie du vol qui nous ramenait à boston. ce monsieur est peut-être lecteur de mp3 blogs, il y avait notamment dans sa play list la reprise de grace de jeff buckley par king creosote et son déchirant accordéon, mais aussi un morceau des inévitables arcade fire, et pas n’importe lequel, leur reprise de brazil, face b d’un single sorti uniquement en 45 tours. c’est quand même plus chouette que le canal 39, avec best of de céline dion. ah oui j’ai vu just like heaven aussi, à pleurer et à oublier aussi rapidement que le livre dont c’est tiré.

Calexico + Iron & Wine – live @ avalon, 7 décembre 2005

(billet publié sur la blogotheque)

Calexiron & Wine : la barbe !

Ce titre un peu idiot à propos de la tournée nord américaine de Calexico
et Iron & Wine, pour souligner qu’après le
post de Chryde d’une part, au bout duquel vous pourrez
télécharger un de leur concerts, et celui de Chromewaves d’autre
part, où vous trouverez une analyse longue et juste d’un autre de leurs concerts, ainsi que l’équivalent de 2 ou
3 pellicules de photos réussies, et bien après tout
cela, tout est dit. Oui, Calexico et Iron & Wine ont commis un des plus beaux disques de l’année. Oui, le disque de Calexico et Iron & Wine
est un isomorphisme : les fans des uns ou de l’autre seront fan des deux ensemble, ceux qui ne goûtent guère les barbus ni les mariachis
n’en auront que faire. Qu’à cela ne tienne, j’ai quand même envie de jeter deux cents de plus dans le pot, en commençant par cette
photo prise la semaine dernière à Boston.

Ensuite, que signaler ? Que la première partie était assurée par Tim Fite,
que le chef au nez creux avait déniché l’été dernier
, et que c’était très bien. Que moi, Calexico, je ne suis plus objectif, la
guitare anguleuse de Joey Burns m’ayant conquis depuis le premier râle qu’elle a émis devant moi. Malgré tout, je ne vous cache pas
que je préfère de loin les chansons plus atmosphériques que les envolées mariachiques que je trouve un peu faciles. Quant à Iron & Wine, il est
surprenant de constater que sa musique fonctionne à merveille avec un groupe de sept personnes. Tous ensembles, Calexico et Iron & Wine,
c’est le meilleur des deux mondes, un sommet, sans doute un des plus beaux concerts que j’aie vu cette année.

Pour terminer, figurez-vous je n’ai pas reconnu Joey Burns quand il a investi la scène de l’Avalon. Jean, chemise de bûcheron,
casquette de base-ball laissant ses yeux dans l’ombre. Voilà ce que c’est de jouer à domicile ! Il me semble, mais je peux me
tromper, que chaque fois que je l’ai vu en France et notamment à l’Olympia en 2003, il était tiré à quatre épingles et chic comme
le propriétaire d’une hacienda. Ou bien c’est juste le souvenir de la majesté de leur prestations.