murakami lit

si comme moi vous appréciez l’écrivain japonais haruki murakami, en attendant la traduction en français de son dernier roman kafka on the shore, voici des vidéos d’une rencontre avec lui au mit il y a peu. (c’est en anglais et en japonais). la page le concernant sur le site de son éditeur américain random house est également intéressante, avec en particulier toute une partie consacrée à la musique dans son oeuvre

the fiery furnaces – museum of fine arts, 12 octobre 2005

the fiery furnaces - mfa - boston - oct 12 2005
the fiery furnaces - mfa - boston - oct 12 2005

la suite par ici ou bien ci-dessous, avec mp3 et photos

the fiery furnaces - mfa - boston - oct 12 2005

Une bataille d’Hernani secoue la blogosphère. Les Fiery Furnaces, sur scène, c’est bien ou c’est mal ? Est-ce-que c’était pas mieux avant ? Est-ce-que leur grand-mère fait du vélo ? Lecteur de la Blogothèque, fais-toi une idée toi-même avec l’enregistrement de leur concert bostonien de la semaine dernière.

Matt Friedberger et sa petite soeur Eleanor constituent le coeur des Fiery Furnaces. Ils ont grandi vers Chicago et habitent séparément Brooklyn depuis quelques années. Leur album Blueberry Boat a été un succès et a porté au grand jour leur chansons dérangées. De longues plages décomplexées aux structures complexes, des mélodies détraquées, d’étranges paroles… une alchimie tout à fait étonnante qui compose un disque à mon sens pas facile d’accès, mais qui mérite qu’on s’y attarde. Il me fallut en effet bon nombre d’écoutes avant d’être certain d’avoir succombé au charme un peu opéra-rock de l’Inspecteur Blancheflower. Mon ami Wortzik a qualifiés Blueberry Boat ainsi :

Pas un morceau de morceau à jeter, de la liberté, de la réussite, des voix convaincantes, des idées en gerbe soutenue, des mélodies et des riffs nouveaux et/mais évidents et une orgie textuelle à la Pynchon en encore plus drôle.

Ils ont également un drôle de disque long comme un album mais intitulé EP, tout aussi intéressant et peut-être un tantinet plus proche d’un hypothétique format.

Leur nouvel opus, intitulé Rehearsing My Choir, sort la semaine prochaine sur Rough Trade. Cet album a été enregistré avec l’aide de leur grand mère Olga Sarantos, qui raconte des histoires sur fond de Furnaceries allumées. Les échos des chanceux qui l’ont déjà écouté sont dissonants.


Le 12 octobre dernier, pas question de manquer leur passage au Museum of Fine Arts de Boston. La salle est remplie de fond en comble par un public chauffé à blanc, et on sent confusément l’importance du groupe pour tous ces gens. En première partie, Man Man, dont je vous reparlerai.

Matt et Eleanor sont accompagnés d’un bassiste qui n’est autre que Jason Loewenstein, compère de Lou Barlow dans Sebadoh, et d’un batteur nommé Bob Dimico. Elle joue de la guitare, il joue du Fender Rhodes et de la telecaster distordue et rafistolée, un peu pop qui aurait dépassé les bornes de la noisy. Ils sont de part et d’autre de la scène et se jettent des oeillades de frère et soeur, à moitié complices, à moitié je te surveille et tu m’énerves. Elle a la gorge prise suite à coup de froid attrapé au Canada, ça ne l’empêche pas d’assurer la grande majorité des voix. La set list comporte presque tous les titres du nouvel album, ce qui peut déconcerter, ou pas. De toute façon, même les chansons des anciens disques sont presque méconnaissables. Rythmes perturbés, mélanges, structures différentes, échanges de parties… un joyeux capharnaüm.


Alors, les blogs américains s’enflamment sur le concert New Yorkais (donné le surlendemain). FluxBlog, fan des Furnaces, donne un compte rendu très détaillé, et est un peu déçu. Les gens de chez Gothamist ne cachent pas leur déception, expliquant que quand même, c’était mieux avant. Stereogum, lui, était à peu près content, et c’est chez lui que j’ai piqué tous les liens, y compris celui vers Chromewaves, qui n’a que moyennement apprécié le concert de Toronto, et celui vers Brooklyn Vegan, qui a pris des photos à NY, ainsi que son pied.


Quant à moi, je les aime de plus en plus. Après avoir eu du mal à apprécier Blueberry Boat, j’attendais ce concert avec impatience, et il s’est passé quelque chose ce soir-là. Sur le moment je n’ai reconnu aucune des chansons ou presque mais j’ai apprécié le côté déstructuré, joueur, un peu fonceur. Et à ma grande surprise, le concert se laisse réécouter avec pas mal de plaisir.

Mais assez causé, voilà les enregistrements. Le son n’est pas dément, la basse était très forte. Ca vous permettra quand même de vous faire une idée. J’ai indiqué en gras mes morceaux favoris si vous voulez juste un échantillon. Je ne suis pas super au point sur les titres du nouvel album, excusez les imprécisions.

The Fiery Furnaces, 12 octobre 2005, Boston, Museum of Fine Arts

01. I’m gonna run (1.2M)

02. Crystal clear (1.1M)

03. Straight street – Tropical iceland (2.9M)

04. Quay cur (2.3M)

05. Does it remind you of when – The Garfield el (1.5M)

06. The wayward granddaughter – A candymaker’s knife in my handbag (3.9M)

07. Forty eight twenty three twenty second street (1.5M)

08. Guns under the counter (1.6M)

09. Seven silver curses – Slavin’ away (5.7M)

10. Rehearsing my choir (1.8M)

11. Bow wow (1.2M)

12. My dog was lost but now he’s found (1.5M)

13. Up in the north (986K)

14. Asthma attack (946K)

15. Evergreen (1.1M)

16. Chris Michaels (3.4M)

17. Chief inspector Blancheflower (2.2M)

18. Police sweater blood vow (1.6M)

19. Don’t dance her down (1.3M)

J’ai pris les photos moi-même. Merci à mon p’tit frère pour m’avoir aidé à passer le concert au master, et merci à la Drôle de Dame d’être passée dire bonjour dans la queue !


america’s pulse – 2

– brad pitt & angelina jolie: elle le transforme en papa, et les rumeurs de mariage vont bon train
– jennifer aniston & brad pitt: l’enfer du divorce, c’est de se mettre d’accord sur les indemnités
– jessica simpson & nick lachey: il l’aurait trompée avec une étudiante de 19 ans, le petit coquin
– tom cruise & katie holmes: elle est enceinte de lui, un petit scientologue de plus
– demi moore & ashton: leur mariage secret. ashton supplie demi d’arrêter la chirurgie esthétique
– britney spears: c’est un garçon
– le prince william: si on ne découvre pas qu’elle est fan de bondage, sa copine a une bonne chance d’y arriver

à la prochaine fois.

épisode précédent: 1

alerte vedette

alerte vedette: la semaine dernière, pour ses 21 ans, ashlee simpson (la soeur de jessica) s’achetait des bijoux chez fendi, dans la galerie commerciale du casino caesar’s palace à las vegas. j’ai pris des photos mais elles sont toutes floues, flûte

premier octobre

bon, ça y est, il fait moins de 10 degrés quand je pars de chez moi le matin et que j’y reviens le soir. le compte à rebours vers la première neige est entamé, c’est le moment d’aller voir ailleurs, plus au sud, plus à l’ouest, s’il fait meilleur.

en attendant, quelques chouette trucs:

mes potes du groupe blonde économique ont allongé trois démos à écouter sur leur site. j’avais répété avec eux quand ils hésitaient à s’appeler psykos

le blog d’une drôle de dame qui débarque de france pour étudier les arts à boston

pod en stock avec american analog set

blonde eco

danse danse danse

le baron de munchausen danse avec venus
l’autre jour, revu le baron de munchausen de terry gilliam. frappé par la poésie de la scène où il valse avec venus (uma thurman), sous le regard jaloux de vulcain (mari de venus) mais aussi de la petite sally, qui s’en tape pas mal de la romance car elle est ici pour l’aventure (à moins qu’elle soit amoureuse du baron sans le savoir).
les commuters valsent dans grand central terminal
la valse revient dans plusieurs films de gilliam, notamment dans une scène magnifique de the fisher king. parry (robin williams), personnage blessé et perturbé, est secrètement épris de lydia (amanda plummer) et la suit dans grand central terminal, à new york. son amour pour elle fait danser tous les gens qui traversent le terminal à l’heure de pointe. sauf elle et lui. cette page web décrit la scène.
cheek to cheek
et bien sûr, tout cela m’a rappelé fred astaire et ginger rogers dansant cheek to cheek dans top hat.

montréal – 3 – extra night

montréal - hotel by the airport

les orages à boston nous ont forcés à passer une nuit de plus au canada pour cause d’annulation de tous les vols. l’occasion rêvée pour découvrir l’holiday inn de l’aéroport trudeau (anciennement aéroport dorval) de montréal. un dimanche soir, ce genre d’hôtel est quasiment désert. interminables couloirs à la shining, piscine intérieure vide, piscine extérieure vide. une ambiance presque à la wes craven. heureusement qu’on s’est levés à 4h30 du mat pour foutre le camp.