pomodoro

pomodoro
c’est pas si souvent que j’ai tant de plaisir à aller au restaurant. mais à north end, le quartier italien de boston, il y a un certain nombre de petits endroits que j’aime bien. où les serveurs ne sont pas derrière votre épaule pendant tout le repas pensant soigner leur tip. où avoir son i.d. n’est pas l’indispensable sésame à un verre de vin. où les linguini aux clams ont un parfum et un goût à vous ramener en europe.

4 juillet – indenpendence day le long de la charles

july 3rd and 4th, 2005
july 3rd and 4th, 2005

pour les festivités du 4 juillet, l’orchestre du boston pops donnait un concert sur le bord de la charles river, sous le hatch shell, un demi-dôme que je n’ai pu photographier pour cause de trop de monde: il fallait se pointer a 2 heures de l’après-midi pour espérer apercevoir un instrument de musique. tout le monde se lève pour the star spangled bannette, et l’anti-bomb squad salue comme un seul homme. la photo a été prise juste avant que le chien m’attaque parce que je n’avais pas la main sur le coeur. feu d’artifice très réussi, en cadence avec la musique, vive les son et lumière. happy birthday, america! moi je vais me coucher.


july 3rd and 4th, 2005

july 3rd and 4th, 2005

semaine en différé – 24 juin – paris – les soldes

soldes

sonia, t’es trop chère. je repars. je manque louper ma correspondance a reykjavik. dans les boeing icelandair, 2 chansons passent en boucle: un vieux sting et dock of the bay. au bout de 4 avions en moins d’une semaine, dès qu’il se met à siffler, j’ai envie de lui coller une beigne.

eels (with strings) – live au somerville theater – 29 juin 2005

eels (with strings) - live @ somerville theater - june 29, 2005

canne et cigare, barbe et lunettes, costume et quintet de cordes, mark everett était de passage ce soir pour présenter un florilège de ses compositions d’hier (novocaine for the soul, ratée) et d’aujourd’hui (railroad man, vraiment chouette), toutes habillées de cordes et de scie musicale, dans un écrin de luxe: le somerville theater.
parfois ça fonctionne, parfois pas trop. le ton monte quand une batterie improvisée donne du rythme (souljacker).
à noter, une reprise de pretty ballerina, des left banke, une merveille de pop des sixties.
mark everett, ou e, suit son chemin depuis qu’il s’est retrouvé sous les projecteurs en 96 avec beautiful freak, une des premières signatures de dreamworks. c’est assez remarquable que malgré le buzz du premier disque, les décès entourant le second (electro shock blues, indispensable), les milliers de changement de line-up, il soit toujours là, avec des hauts et des bas, toujours beaucoup de bonnes chansons, sa voix éraillée et son style, que l’on reconnait toujours au premier arpège.

eels (with strings) - live @ somerville theater - june 29, 2005
en première partie, un étrange court métrage d’animation russe avec un crocodile et un animal non identifié (sans doute un petit singe) qui vit dans une cabine téléphonique avec sa toupie, et cherche des amis.

il y a deux ans, presque jour pour jour: eels à l’élysée montmartre. nom de nom, j’en avais mis une tartine à l’époque!