il fait chaud. merguez pas cuite, solo qui pue, dj qui tape. la fête de la musique, quoi. alerte vedette: marion cotillard rue des martyrs. devant chez camille, passe-temps. la classe.
semaine en différé – 20 juin – reykjavik
-architecture in helsinki
-j’ai un peu trainé mais l’article est sur la blogothèque et ci-dessous. avec des photos et des mp3 du concert du 11 juin.
Bien à l’heure samedi 11 juin au Great Scott, je suis un peu surpris de ne pas trouver grand monde pour le concert d’Architecture in Helsinki. Evidemment, tout le monde sauf moi est au courant que rien ne commence avant 22h30. Et en effet, quand la première partie Head of Femur monte sur scène, le bar est plein à craquer.
C’est pourtant pour les australiens d’Architecture in Helsinki que les gens ont sortis leurs plus beaux t-shirts. Deux albums inclassables et des comparaisons aux Fiery Furnaces les précèdent : le buzz monte en attendant de découvrir sur scène les jubilatoires compositions du groupe à géométrie variable.
Huit personnes envahissent la minuscule scène du Great Scott et se couchent par terre. Trois filles, cinq garçons restent immobiles tandis que retentissent les premières notes de Neverevereverdid, la chanson qui ouvre leur album In case we die. Au son des cuivres, ils se réveillent telles des créatures façonnées par un savant fou, et enchaînent les morceaux pendant une heure avec une énergie inépuisable.
Des instruments, en veux-tu, en voilà. Une liste est fournie sur leurs deux disques, sous forme d’une figure indiquant ce qui a servi dans quoi, et une bonne majorité d’entre eux se retrouvent sur scène. Cuivres, vents, guitares, claviers, claquement de doigts, de mains, et milliers de percussion. Les musiciens vont et viennent, chantent, jouent, dansent, sautent, crient, rient.
Les morceaux d’Architecture in Helsinki sont de joyeux instantanés. Courts, déstructurés, d’un style à l’autre, sans arrêt. Voix féminines, simple, double, triple, voix masculines, graves, aigues, guitare reggae, synthé new wave, cuivres ronflant, chorégraphie coordonnée, tout y est, tout est ensemble.
Cameron Bird (chant, guitare, percus) estime qu’il n’a jamais eu aussi chaud sur scène. James Cecil (batterie, guitares) confesse qu’il est ravi car son groupe favori est Boston. Isobel Knowles (claviers, cuivres) dit, en français, qu’elle doit se couper les cheveux car ils sont trop long. Tout le groupe se marre.
Une reprise de leurs compatriotes les Go-Betweens, une autre de Roxy Music (Love is the Drug) viendront ponctuer un set reprenant les morceaux de leurs deux albums. A une heure du matin, c’est déjà fini. Dans le Massachussetts, c’est malheureusement l’heure de la fermeture des bars.
En cadeau, quelques photos prises par Anne et moi, et quelques morceaux que j’ai enregistrés ce soir là.
Cette dernière photo a été prise 3 jours avant, dans le Kentucky, par Matt, de You Ain’t no Picasso. Thanks for letting me use it, Matt !
head of femur – live au great scott – samedi 11 juin 2005
-beaucoup de gens et d’énergie sur la scène du great scott à allston, bien qu’on n’en voie que peu sur ces photos plutôt pas super. pas moins huit personnes composent head of femur, groupe originaire de chicago, et leurs chansons pop-rock étaient vraiment réjouissantes à voir sur scène.
ce soir là, il y avait aussi architecture in helsinki, la claque de l’année, dont je reparlerai plus longuement très bientôt.
norfolk – connecticut
-gay pride – boston – samedi 11 juin
-tivi seven days
-six feet under revient sur hbo pour la dernière fois. cet épisode introductif de la saison cinq, ultime tour de piste pour la famille fisher et ceux qui gravitent autour, a été diffusé lundi soir. il n’avait pas la puissance graphique du premier épisode de la saison précédente (autour de lisa), mais sur le fond il était tout aussi fort.
le temps a passé depuis la dernière saison. billy et claire datent, george est siphonné et ruth commence à perdre pied, federico est seul à plusieurs, keith et david se multiplient, brenda et nate se marient, et… bon je n’en dis pas plus. mais c’est le pied.
pour la petite histoire, arcade fire a composé un morceau pour la bande originale de cette saison, dont je crois qu’il sera dans le dernier épisode. le mp3 a déja été aperçu brièvement par là.
un autre chouette série vient de commencer: the comeback, avec lisa kudrow (la vieille phoebe, de friends). il s’agit d’une fiction, qui raconte un reality show, qui suit le comeback d’une actrice nommée valerie cherish ayant du mal à revenir au top après avoir été la star d’un sitcom qui a duré des années, et qui s’appellait i’m it. vous voyez l’affaire? elle est bonne actrice, lisa kudrow. la série a été créée par elle et michael patrick king, qui avait commis sex and the city. c’est un regard sur l’envers de la télé qui ne manque pas d’intérêt, et c’est bien poilant.
high fidelity moment
-anne et moi, on commence à devenir copains avec les vendeurs du newbury comics.
la semaine dernière, je m’y suis pointé pour acheter la compile de belle & sebastian toute fraîche sortie de chez matador. un double cd qui comprend tous les singles sortis sur jeepster. je les ai déjà tous mais impossible de m’empêcher.
pour l’occasion, je portais mon fidèle t-shirt bleu ciel “study at stow with belle & sebastian”, ce qui ne manqua pas de titiller le vendeur, barbu tatoué sans doute fan de devendra.
– mmm ça fait longtemps que je n’avais pas vu ce t-shirt!
– oui, il date de 1999
– wah! j’ai un ami qui a un t-shirt de b&s pour chaque jour de la semaine. et aussi un des gentle waves
– c’est moins bien, mais ça va aussi
– …
– je l’ai eu en angleterre, lors du festival qu’ils avaient organisé à camber sands
– ah ouais c’était un week-end entier non?
– oui et c’est là aussi que j’avais vu godspeed you black emperor pour la première fois
– ah ça devait être bien… moi je n’ai jamais vu b&s avant le départ d’isobel
– dommage…
l’avantage d’habiter en europe, c’est que c’est plus facile de voir les groupes écossais, j’imagine… je me suis bien gardé de lui dire qu’on avait passé une bonne partie du week-end à jouer à pyramide avec les 3 loustics qui m’accompagnaient, allant même jusqu’à quitter la salle pour finir une partie! quand à gybe, s’ils étaient bien à ce festival, je n’étais pas au concert… ah quel menteur! par contre c’est là qu’on avait découvert la pop magnifique de camera obscura.
et ce matin, lors de l’achat du dernier de mirah (album du jour dans pod en stock), c’est cette fois anne qui s’est fait une nouvelle copine à franges: la vendeuse
– ah quel parfait album pour l’été, tu connais le précédent
– euh oui je l’ai déjà télé écouté il est super
– j’espère que celui-là te plaira, parmi tous les disques du magasin c’est mon favori!
et ouais.