arcade fire – élysée montmartre, 16 mai 2005

bon, pour moi c’était la première fois vu que j’avais raté celui-là, celui-là aussi, et celui-là encore. pas question donc de bouder mon plaisir et de prétendre que c’était mieux avant, même si je me doute bien que dans une salle plus petite ça doit être encore plus incroyable. tout est déjà dit: une énergie incroyable, une attitude, le groupe n’est pas fatigué pour une seconde, régine chante de mieux en mieux… dès les premières secondes de wake up, et malgré la balance approximative de ce premier morceau, c’était extraordinaire. tunnels aussi, in the back seat, et bien entendu power out enchaîné sur rebellion/lies… une petite reprise de brazil bienvenue, et je me disais que les deux morceaux de la démo (my heart is an apple et no cars go) ont tous les deux gagné un son stratosphérique. mention spéciale aux percussionnistes qui assurent un spectacle permanent côté jardin. la question est maintenant de savoir si arcade fire survivra à son premier album, à la hype, et à 8 mois de tournée sur les chapeaux de roue, espérons que oui. heureux en tout cas d’avoir enfin vu de quoi il retourne, et pas de doute, c’est inoubliable. d’autant plus que j’étais particulièrement bien entouré de mes amis, et que j’ai serré la pogne a des connaissances jusque-là virtuelles.

please turn your cellphones on

mp3 grasshopers

non, ce n’est pas le dernier do make say think, ni un nouveau groupe signé chez constellation.

fretless - david fiuczinsky

il se trouve que mon frère aurélien, 22 ans, habite aussi à boston, et depuis plus longtemps que moi. il est étudiant au berklee college of music, en senior year, c’est à dire qu’il a presque fini. il y fait de la guitare, beaucoup, dans des styles variés, avec des gens divers et incroyables. ce semestre, il a participé à un cours de guitare fretless. il m’expliquait que c’est comme d’apprendre un nouvel instrument, il faut repartir du début, ou presque. il a fabriqué lui même son instrument, c’est à dire qu’il s’est procuré une guitare d’occasion dont il a enlevé les frettes. si vous avez déjà joué de la guitare ou du violon, vous imaginez l’affaire: impossible de faire des accords, très délicat d’être juste tout le temps.

fretless - david fiuczinsky

on est allés assister au récital qui cloturait ce cours, une heure en compagnie de 5 guitaristes plutôt pas mauvais, d’un batteur qui se défendait pas mal non plus, et de david fiuczinsky, leur professeur. ça se passait dans une salle de classe, et chaque fois qu’un spectateur entrait, le professeur l’apostrophait: do you have a cell phone? please turn it on and be ready to make it ring. un peu inhabituel, non? selon lui, le téléphone portable est juste un instrument de plus, qu’on peut utiliser pour composer un morceau. sa direction consistait à pointer sur le tableau des mots étranges, souvent groupés par paire: fast-slow, dense-sparse, rythm, head, et cellphone on-off. grasshopers, morceau écrit par un des étudiants, est le résultat de cette expérience. ça valait le coup de voir ça.

fretless - david fiuczinsky

d’autres trucs que fait mon frangin:
mp3 armandos rhumba, avec son trio jazz (guitare – violon – contrebasse)

at least it wasn’t the plant, live au berklee performance center le 14 avril 2005, premier concert de la formation américaine de son groupe alkemy (que l’on peut qualifier de métal progressif, ou bien situer à mi-chemin entre le rock et la fusion, selon ce qu’on m’a dit).

devine qui vient souper pour la dernière fois ce soir

dans le métro, station kenmore square, la plus proche de fenway park, le stade de base-ball.
the last supper with the red sox
un parodie de la cène, avec les red sox, champions du monde. cliquez sur l’image pour mieux voir les détails. pas de procès en référé pour retirer cette pub. en france, la cène avec zizou et ses bleus aurait-elle connu les mêmes problèmes que cette publicité pour une marque de prêt-à-porter?