digression
comme tehu, j’ai remarqué que moins de gens tombent ici en utilisant google. en revanche le moteur de voila.fr est de plus en plus présent dans mes referrers. apparemment la dernière google dance a eu des résultats inattendus, par exemple il y a quelques temps on tombait ici en indiquant “pas longtemps” dans google, ce qui peut sembler approprié. essayez maintenant, c’est assez marrant. même “pas longtemps blog” ne me trouve pas. ça n’a bien sûr pas un importance capitale.
quelqu’un est quand même tombé ici en cherchant dernier souffle à boston.
il neige encore aujourd’hui.
low + pedro the lion – live au somerville theater le 5 février 2005
-hier soir, un dernier concert en compagnie de carl avant son départ vers washington. devant le somerville theater, la foule se presse, mais pas à la française. parfois le côté discipliné des américains m’étonne: une longue file, en rang deux par deux, fait le tour du bâtiment, et apparemment ça ne viendrait á l’idée de personne de gruger. on se retrouve finalement au deuxième rang du balcon.
pedro the lion ouvre le bal avec leur imparable power-pop. faites une sorte de mélange entre grandaddy et les frank and walters, ajoutez un soupçon de voix de coldplay (mais pas trop), et donnez-leur le look de vos voisins d’en face, voilà pedro the lion. quelques sessions de questions-réponses avec le public nous indiquent qu’ils lisent peu, aiment les beatles, ont pas mal d’humour, et viennent de seattle (c’est là que ça se passe, non?). pour conclure le concert, une reprise de neil young (période on the beach) pendant laquelle le chanteur de low les rejoint pour un déluge sonique frissonnant. bravo!
puis les trois lascars de low se montrent. batterie inhabituelle car sans grosse caisse et jouée debout, à la moe tucker. leur dernier disque the great destroyer, produit par dave fridmann, est un tournant dans leur répertoire, délaissant les chansons lentes, calmes et minimalistes pour des rock songs plus rapides, denses et produites. certains adorent, d’autres sont perplexes. pour ma part the great destroyer m’enthousiasme mais je dois dire que sur scène, ce nouveau low passe moyennement bien. autant certains de leurs titres plus anciens m’ont collé la chair de poule, autant je crois qu’il manquait quelque chose pour que les nouveaux morceaux décollent, sans doute un instrument de plus. cela dit, c’était vraiment bien de les voir, et aussi de mesurer l’enthousiasme énorme d’un public d’âges divers pour un groupe finalement assez difficile d’accès.
le chanteur, alan sparhawk, a donné un chouette tip guitaristique, de son aveu volé à rien moins que def leppard (quel courage d’oser le dire devant un parterre d’indie-rockeux): en enclenchant une pédale à très fort gain (genre fuzz), on peut causer dans les micros de guitare électrique, et ca rend vraiment pas mal.
des extraits et d’autres photos chez bradley.
arcade fire – live à boston, au roxy, le 3 février 2005
-
quelques photos, ainsi que ce que des témoignages de première main (mon
envoyée spéciale et son assistant britannique) m’ont appris:
le groupe dégage une énergie phénoménale. la basse est essentielle et
quand tout le monde chante en même temps (j’avais écrit hante), c’est
poignant. gros succès du port du casque de moto par le percussioniste.
la tournée nord américaine se terminait à boston, et le chanteur a
raconté qu’il travaillait ici (à porter square, cambrige) dans le temps
et qu’il n’aurait jamais penser exploser le box-office du roxy.
je suis vert d’avoir raté ça
j’attends avec impatience le post de bradley qui aura peut-être enregistré le show…
beaucoup d’autres photos de leurs concerts de cette semaine, notamment:
chez brooklyn vegan, des photos du concert au webster hall (nyc)
chez daily refill, un duo avec david byrne au concert du irving plaza (nyc)
toutes les david byrneries sont résumées chez pod au feu
allez, plus qu’un mois à tenir avant la date du 10 mars à paris, au nouveau casino (où bien sûr je ne pourrai pas aller).
le site d’arcade fire – la chronique de funeral qui a tout déclenché
simon cowell est de retour
- bon, maintenant qu’on est revenus aux normales saisonières question fréquentation, on va pouvoir reparler de choses sérieuses… la nouvelle saison d’american idol a débuté. dès le premier épisode, un sommet: mary roach, elle entend des voix dans sa tête et changera son nom en mary gilbeaux quand elle réussira. l’extrait vidéo complet, à ne pas rater. réminiscence des éditions françaises: un rockeur new-yorkais à la steeve estatof quitte son groupe devant la caméra, adieu la cave et les copains, tiens toi bien hollywood. combien de strokes brisés dans l’oeuf par american idol?
jeudi soir concert d’arcade fire. je ne pourrai pas y aller et ça me désole, mais mon envoyée spéciale ramènera peut-être des photos.
ce matin j’ai traité de noms d’oiseaux tous les tourniquets de la station de métro: aucun d’entre eux ne voulait me laisser passer. j’ai cru ma carte magnétique magique cassée, j’ai maudit les services de la ville, comment ça, impossible d’utiliser mon passe? j’ai râlé, insisté pour qu’on me laisse entrer. il a suffi d’un seul mot de l’employé du t pour enfin me réveiller: february.
carte orange, subway pass, même combat.
le suspense est insoutenable
- ai-je pu me rendre au boulot ce matin?
j’ai essayé de sortir par la porte de derrière, mais c’était pas possible (guillermito style)
le métro passe au dessus de la charles river gelée, et à la sortie, pas d’autre choix que de marcher à la file indienne… derrière moi, on ironise: c’est la première fois que je dois faire la queue pour marcher!
j’aurais bien préféré prétexter un enneigement trop fort, pour aller de nouveau me promener dans le blanc, mais malheureusement… j’ai fini par y arriver, au taf!
white week-end
-tout a commencé samedi soir. on devait aller au concert de ida au museum of fine arts, mais un email me prévient qu’il est repoussé à cause du blizzard warning. en effet un coup d’oeil par la fenêtre confirme que ça va devenir difficile de circuler en ville. devant la densité des flocons je suis sorti profiter du silence de la neige.
dimanche, guillermito s’est levé tôt et a photographié beacon hill.
et à 11 heures à back bay, voilà ce que ça donnait. -12 degrés, de la neige jusqu’à la taille et des dunes sur le toit des voitures.
il faut donc marcher sur la route. c’est un truc que j’adore, marcher à pied là où sont d’habitude les voitures. pas mal de gens viennent comme nous profiter de newbury street.
la bouche de métro à copley square.
le vélo et les bancs sont enfouis.
les écoles et les magasins sont fermés, dommage, il y avait des soldes.
je décide de télephoner a monsieur indestructible pour qu’il nous tire de là.
ben and jerry’s, sous la glace.
la tour john hancock derrière le blizzard.
même spider-man n’arrive pas à nous tirer de ce mauvais pas.
ici c’est du sérieux: les chasses-neige vont par trois.
dans marlborough street, nombre d’escaliers sont complètement recouverts.
du coup je me demande si je vais pouvoir aller au boulot demain.
édouard alias sale bête a pris de chouettes photos de la tempête dans le connecticut.
2001
-
c’est complètement surréaliste de voir le clap.
extrait du bouquin the stanley kubrick archives (taschen)
il fait -16 degrés
- pendant ce temps, colin meloy des decemberists fait des reprises de morrissey.
pendant ce temps, arcade fire fait une session à kcrw.
en traversant copley place ce matin, je voyais la neige soulevée par le vent, qui brillait d’une lumière incroyable. j’aime bien ce soleil d’hiver.
paris combo – live au somerville theater le 7 janvier 2005
-c’est étrange de voir un groupe français dans un autre pays. il semble que l’ambiance chanson-swing-cabaret de paris combo ravisse les américains. le charme de la chanteuse belle du berry y est sans doute pour quelque chose, peut-être représente-t-elle une sorte de quintessence française, elle sait en tout cas parfaitement jouer de cette impression: son accent, son vocabulaire, ses piques vinicoles.
nous étions accompagnés par des amis américains conquis d’avance (notamment par le magnifique jeu de guitare à la django), et c’était formidable de découvrir une salle magnifique, le somerville theater, qui est aussi un cinéma. balcon, moulures, tout était finalement assez approprié à paris combo.
les voisins de devant parlent anglais avec l’accent français, les voisins de derrière parlent français avec l’accent anglais. une demoiselle demande à son ami: alors ça t’a plu, bien que ce soit de la musique française?
spinto band
- the spinto band – oh mandy
ça chauffe à new-york pour the spinto band et c’est du ultra-catchy. (via)