red sox

une raclée aux yankees hier soir dans le bronx, et paf: les red sox sont qualifiés pour les world series du base-ball (la première fois depuis 1986), une chance pour eux de mettre fin à la malédiction qu’ils se trainent depuis 1920. klaxons, cris pendant une bonne partie de la nuit. la finale commence samedi, à domicile. mais, supposons que les sox gagnent la coupe. en un sens, ils perdent leur identité. les fans des sox déprimeront-ils, erreront-ils sans but, sans démon? quelle apocalyse en perspective.

ca se bouscule chez les trentenaires


bon anniversaire chryde, 30 ans, mille projets. c’est le premier bloggeur que j’ai rencontré dans la vraie vie, c’est lui qui m’a invité à participer à la blogothèque.


bon anniversaire riqo, 30 ans, mille photos. on s’est rencontrés dans la vraie vie bien avant qu’on devienne bloggeurs, même que si il s’appelle riqo, c’est parce qu’en vrai on a le même prénom et fallait pas qu’on nous confonde, tiens.

bon anniversaire franck, 30 ans, mille potes et petites meufs. pas de blog mais de grosses envies. des fois, on se dit qu’un jour, on travaillera ensemble, quand on en aura marre de changer de boulot tous les 18 mois.

moi c’est le 3 novembre que j’y passe. je regarde derrière moi et ça me va bien. je regarde devant, et ça me va bien aussi. on verra dans 2 semaines si ça fait mal.

keren ann live au middle east upstairs le 13 octobre 2004

ouais, j’ai pas toujours été tendre avec keren ann en concert (ni avec lady & bird), mais je n’ai jamais manqué une occasion de la voir, en me disant à chaque fois, que ce soir ce serait exceptionnel.
j’avais vu qu’elle faisait plein de dates dans des clubs new-yorkais au printemps dernier, suite à la sortie de son album aux usa sur le label blue note, rien que ça. je pensais que les petits clubs seraient sans doute mieux adaptés à ses chansons fragiles, et oui, hier soir c’était bien le meilleur concert d’elle que j’ai vu.
violon, trompette, clavier, gibson claire et elle-même à la guitare acoustique. le minuscule middle east upstairs était envoûté par ses chansons en anglais, en français, et par ses petits discours désuets. ma préférence: la rose de washington square (ici en version studio, parue en 2002 sur un bonus à l’album la disparition), magnifique.