je me suis dépêché de rentrer ce soir pour pas rater american idol. parce que je voulais pas manquer la spéciale: c’était consacré à sir elton john cette fois, que du bon quoi!
j’ai vibré quand il est apparu flanqué de sa plus belle perruque.
ah le petit rouquin il a massacré crocodile rock. la honte. y en a une elle a voulu se la jouer et elle s’est pété le larynx sur goodbye yellow brick road. autant vous dire que simon cowell, ils les a pas ratés.
heureusement, latoya se l’est donné comme une malade sur cette magnifique ballade qu’est someone saved my life tonight. j’espère que c’est elle qui va gagner. ouais.
c’était carrément mieux que quand il est venu à la star ac’ 3 (je crois qu’il a encore un peu grossi).
le classique du 5 avril 2004
-
christina ricci dans un motel
-
d’un côté on a christina ricci dans un motel avec vincent gallo. c’est dans buffalo 66, 1998, premier film de vincent gallo. une histoire d’amour très romantique entre ce jeune homme un peu barré qui sort de prison et cette jeune fille un peu limite qui l’accompagne sur la route de la rédemption. beaucoup de poésie et un bullet time mémorable à la fin, juste avant les cookies en forme de coeur.
de l’autre côté on a christina ricci dans un motel avec charlize theron. c’est dans monster, 2003, premier film de patty jenkins. une histoire d’amour pas très romantique et même un peu sordide, matinée de meurtres insoutenables, entre cette prostituée qui veut prouver qu’elle peut porter la culotte et cette jeune fille perdue dans son identité et sa sexualité, qui l’accompagne sur la route qui va droit dans le mur. et le pire c’est que c’est tiré d’une histoire vraie.
guillermito mis en examen
- je cite:
j’ai publié sur mon site web une longue analyse concernant le logiciel anti-virus français Viguard, édité par la société Tegam. Il s’agissait d’exposer quelques failles de sécurité, et de montrer que, contrairement à ce qu’annonçaient les publicités, ce logiciel n’arrêtait pas 100% des virus.
[…]
C’est un joli monde qui se prépare. Un monde dans lequel les éditeurs de logiciels ont le droit de mentir effrontément, mais un individu isolé n’a pas le droit de publier la vérité technique. Plus de contre-pouvoir possible. Tout pour les entreprises, et tant pis pour les consommateurs.
l’histoire est longue et incroyable, et maintenant il est mis en examen. ce maigre post pour relayer l’information et le soutenir.
television@paradise club, le 24 mars 2004
- le 6 novembre 1992, au festival des inrocks a la cigale, l’affiche etait the bats, the wedding present (en plein hit parade) et television. j’ai ecoute ce dernier concert sur france inter, avec les commentaires de bernard lenoir comme toujours. a l’epoque je commencais a m’interesser a la musique et je ne connaissais pas ce groupe. television ? un vieux groupe qui se reforme ? bah.
pourtant des la premiere ecoute, je sentais quelque chose de special. ces guitares si particulieres, ces chansons inhabituelles, cette voix. ce n’est plus du punk, pas du jazz, sans doute encore du rock.
ce concert, je l’ai enregistre, re-ecoute, un nombre incalculable de fois. je me suis renseigne sur television. toute l’histoire, les neon boys, tom verlaine et richard hell, puis richard lloyd, 1974, le cbgb, le post-punk. et puis j’ai ecoute marquee moon, cet album fondateur. je suis tombe a genoux devant venus de milo et le reste.
en 92, j’aurais aime etre dans la salle (en 74 aussi, mais bon j’etais trop jeune).
et pourtant, hier soir, j’ai vu television. 12 ans apres cette deja ancienne reformation, 27 ans apres marquee moon. etrangement la presse specialisee locale n’en a pas fait grand cas. quelques lignes dans le boston phoenix, rien d’autre.
la salle comble etait remplie de jeunes gens curieux et de rockers grisonnant arborant des t-shirts du velvet ou des clash. pas de compromission: fender et vox. enfin, ils sont montes sur scene, tom verlaine en grand manteau. et les souvenirs sont revenus. ces riffs de guitare precedant les chansons, ces gars pas bavard mais bons musiciens. quelques notes suffisent a poser l’ambiance. et puis les chansons sont la, bien la, toujours la. prove it, see no evil, venus de milo, marquee moon… deux extraits de l’album de 1992… et 3 nouvelles chansons.
le concert n’etait pas parfait, pas exceptionnel, mais de voir ces quatre quinquagenaires un peu fatigues jouer devant moi de telles pepites qui n’ont pas pris une ride, c’etait super. beaucoup de frissons.
ils font deux dates a new york et une tournee europeenne passant par paris est prevue au mois de juin.
eternal sunshine of the spotless mind
- il s’agit d’une histoire d’amour, assez surrealiste et tres romantique, entre deux personnages deranges: kate winslet (remember titanic) et jim carrey (je l’aime pas d’habitude – je prefere isabelle – mais la, il etait bien, sobre, et tout, et il a le meme bonnet que le docteur mark greene et moi).
ca se passe dans le futur proche et le noeud de l’histoire est l’effacement de la memoire de joel (jim carrey). il s’est adresse a l’entreprise lacuna pour oublier clementine (kate winslet). (c’est comme ca le vingt-et-unieme siecle. dhea, botox, antidepresseurs, et effacement de memoire, si je veux)
la moitie du film raconte donc comment ca se passe dans sa tete quand on y supprime quelqu’un. de tres belles idees, de tres beaux effets (speciaux et moins speciaux), des plans sequence incroyables. un cote tim burton (en moins gothique) dans la fantaisie et le romantisme, un cote presque lynchien dans la narration, un cote brazil dans l’esthetique. trois cotes, pour un film, c’est deja pas mal.
la magnifique image qui m’a marque : une plage enneigee, surplombee par une maison de bois. bizzaremment, je n’avais jamais realise que la neige peut aussi tomber sur la plage…
autour de cette histoire centrale donc, kirsten dunst est…comme dans spiderman, et elijah wood, ben pour lui c’est fichu, jamais plus je ne pourrai voir autre chose en lui que frodon et son unique expression du visage.
il faut beaucoup de savoir-faire pour donner un aspect bouts de ficelle a une grosse production hollywoodienne. de ce point de vue, c’est gagne.
resumons la morale un peu triviale du film: est ce que ca vaut le coup d’agir quand on suppose que ca va mal se terminer ? mais bien sur, si c’est d’amour qu’il s’agit…
le scenario tordu est de charlie kaufman (being john malkovich, adaptation). le realisateur est michel gondry (sosie du chanteur de cast et donc de mary pierce), metteur en scene francais connu pour ses clips tres personnels (bjork – oui oui – foo fighters – radiohead – white stripes – etc etc, tout ca est compile sur un dvd formidable).
je me souviens, quand j’etais au lycee vers 1991, d’avoir vu sur la chaine musicale (deja m6 ou encore tv6?) deux des clips de oui oui (michel gondry y etait batteur, etienne charry chanteur): ma maison et la ville. j’avais ete tellement intrigue par l’esthetique de ces videos et l’aspect etrangement marrant des chansons! les coupes afros, le chewing gum… les petits insectes… ca m’a vraiment marque et j’y repense souvent.
le site officiel du film, on peut y ecouter la b.o qui n’est pas mal – imdb
the hand that rocks the cradle
-
chaque jour je lis metro sur le trajet jusqu’a mon travail. beaucoup de gens le lisent egalement, ca donne aux transports en commun un petit cote 1984: tout le monde lit la meme chose. c’est assez effrayant, en un sens.
je lis avec interet la rubrique quotidienne road to the white house, qui narre l’avancee de la campagne presidentielle en parlant principalement de john kerry et george bush. je n’ai pas de grande reflexion a vous proposer la-dessus, en revanche voici quelques photos qui ont illustre cette rubrique pendant la semaine passee. apparemment, il est essentiel de parler avec les mains quand on est en campagne.
merci, chers lecteurs, de perpetuer la tradition
- anne
vu à la gare du nord
avec ses lunettes noires
jeudi matin
bernard henri levy sans sissi
rom
alerte star ! : vu olivier py blvd st michel mardi soir.
helmuth
alerte star ! alerte star !
j’ai vu jean-pierre daroussin place de la madeleine ce matin a 10h55. il etait tres beau, costume et manteau noirs, echarpe rayee en laine epaisse (le truc a la mode en ce moment dans la capitale)
(pour les alertes vedette a boston, j’y travaille. par exemple je ne desespere pas de croiser guillermito)
(j’apprecie beaucoup les condenses d’actualites de rom. en un paragraphe de cet exercie oulipien de cut and paste, me voila au courant de tout ce qu’il se passe en france, ou plutot dans les actualites francaises. bravo.)
il neige et la nuit tombe
-au supermarche, 1
-
le vieux paul newman nous fourgue ses biscuits ! etant donne le bon air de quaker debonnaire qu’il se donne, pas de doute, ca doit se vendre…