aaaa lala j’ai manqué à tous mes devoirs, ça fait trois semaines, que dis-je, un mois que j’ai pas parlé de la star ac et on est déjà à j-1 !

une petite photo en hommage, et aussi un lien vers le meilleur article à ce propos, bien sûr j’aurais jamais fait aussi bien, bravo madame mon avis surtout (y a aussi un truc sur miss france, trouvez-le tout seul, il est rigolo).

sur la blogothèque :
a song for lucette #1, cette dame veut qu’un songwriter, un vrai, lui écrive une chanson, affaire à suivre.
et puis si vous aimez les compilations fabriquées maison, allez voir là : blogothèque mix club, c’est comme le club dial mais en plus convivial.

réflechissez à deux fois avant d’offrir un cd : what a crappy present

et puis si vous voulez encore voir ma bobine : 1j1p en date du 18 décembre, cette photo date de la tournée estivale de diane en finistère nord (portsall). tiens ben la photo du 19 c’est aussi ma guitare!

mais aussi: dominique a – rapport d’inactivité #8

david lynch commence à se fissurer complètement, il veut lever un milliard de dollars dans le but de construire une «université de la paix», en floride ou en californie, tout ça avec maharishi mahesh yogi, mais oui, celui des beatles.

enfin, je m’insurge contre les inrocks qui ne m’ont pas encore fait gagner cqfd, et qui trouvent que les white stripes c’est l’album de 2003 (je me gausse, je vais réfléchir à la bonne réponse).

(en toute logique, je devrais insérer ici un lien vers un objet musical obscur, de préférence un groupe que je connais à peine mais qui par sa présence ici attestera de ma forte nerditude musicale, mais je ne le fais pas parce que c’est noël)

la triste aventure de coco le concasseur de cacao

coco, le concasseur de cacao, courtisait kiki la cocotte.
kiki la cocotte convoitait un caraco kaki à col de caracul ;
mais coco, le concasseur de cacao, ne pouvait offrir à kiki la cocotte qu’un caraco kaki sans col de caracul.
le jour où coco, le concasseur de cacao, vit que kiki la cocotte arborait un caraco kaki à col de caracul il comprit qu’il était cocu.

un tautogramme (du grec tauto : le même et gramma : lettre ; penser à « tautologie » ou « tautomérie ») est en quelque sorte le contraire du lipogramme : on s’oblige à utiliser une ou plusieurs lettres choisies. cela conduit à des allitérations (répétition de consonnes) ou des assonances (répétition de mêmes sons, notamment des voyelles), celles-ci étant essentielles en poésie (rimes). le tautogramme le plus connu, allitération en s, est sans doute : pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? de jean racine (andromaque, acte v, scène v).

la sortie d’un best-of de guided by voices qui se nomme human amusements at hourly rates.
c’est 32 chansons, 77 minutes 13 pour environ 11 euros.
ce qui donne une durée moyenne de 2 minutes 25 et 34 centimes d’euros la chanson.
c’est une affaire, c’est la plus belle des mix tapes qu’on pouvait faire de 12 ans de guided by voices, et elle a été faite par robert pollard lui-même. c’est bourré de tubes.

vu ce week-end a mighty wind (merci aurélien), un faux documentaire (mockumentary) qui relate le montage et la performance d’un concert de folk, en hommage à un agent artistique. trois des groupes de folk dont il s’occupait se reforment donc, 30 ans après. il y a les folksmen, trio très roots, qui n’aiment pas les new main street singers, neuf musiciens un peu chanteurs à la croix de bois, qu’ils qualifient de commerciaux, et enfin il y a mitch and mickey, le duo, à l’époque à la ville comme à la scène, qui a échangé en direct à la télé un langoureux baiser ayant fait date dans l’histoire du folk.
voici le refrain de leur tube :

and when the veil of dreams has lifted
and the fairy tales have all been told
there’s a kiss at the end of the rainbow
more precious than a pot of gold

les bio des groupes sont super bien vues, leurs chansons sont bien agréables. et bien sûr, quelques situations sont à mourir de rire.
le réalisateur est un des acteurs de spinal tap.