ai-je pu me rendre au boulot ce matin?
j’ai essayé de sortir par la porte de derrière, mais c’était pas possible (guillermito style)
le métro passe au dessus de la charles river gelée, et à la sortie, pas d’autre choix que de marcher à la file indienne… derrière moi, on ironise: c’est la première fois que je dois faire la queue pour marcher!
j’aurais bien préféré prétexter un enneigement trop fort, pour aller de nouveau me promener dans le blanc, mais malheureusement… j’ai fini par y arriver, au taf!
Monthly Archives: January 2005
white week-end
-tout a commencé samedi soir. on devait aller au concert de ida au museum of fine arts, mais un email me prévient qu’il est repoussé à cause du blizzard warning. en effet un coup d’oeil par la fenêtre confirme que ça va devenir difficile de circuler en ville. devant la densité des flocons je suis sorti profiter du silence de la neige.
dimanche, guillermito s’est levé tôt et a photographié beacon hill.
et à 11 heures à back bay, voilà ce que ça donnait. -12 degrés, de la neige jusqu’à la taille et des dunes sur le toit des voitures.
il faut donc marcher sur la route. c’est un truc que j’adore, marcher à pied là où sont d’habitude les voitures. pas mal de gens viennent comme nous profiter de newbury street.
la bouche de métro à copley square.
le vélo et les bancs sont enfouis.
les écoles et les magasins sont fermés, dommage, il y avait des soldes.
je décide de télephoner a monsieur indestructible pour qu’il nous tire de là.
ben and jerry’s, sous la glace.
la tour john hancock derrière le blizzard.
même spider-man n’arrive pas à nous tirer de ce mauvais pas.
ici c’est du sérieux: les chasses-neige vont par trois.
dans marlborough street, nombre d’escaliers sont complètement recouverts.
du coup je me demande si je vais pouvoir aller au boulot demain.
édouard alias sale bête a pris de chouettes photos de la tempête dans le connecticut.
2001
-
c’est complètement surréaliste de voir le clap.
extrait du bouquin the stanley kubrick archives (taschen)
il fait -16 degrés
- pendant ce temps, colin meloy des decemberists fait des reprises de morrissey.
pendant ce temps, arcade fire fait une session à kcrw.
en traversant copley place ce matin, je voyais la neige soulevée par le vent, qui brillait d’une lumière incroyable. j’aime bien ce soleil d’hiver.
paris combo – live au somerville theater le 7 janvier 2005
-c’est étrange de voir un groupe français dans un autre pays. il semble que l’ambiance chanson-swing-cabaret de paris combo ravisse les américains. le charme de la chanteuse belle du berry y est sans doute pour quelque chose, peut-être représente-t-elle une sorte de quintessence française, elle sait en tout cas parfaitement jouer de cette impression: son accent, son vocabulaire, ses piques vinicoles.
nous étions accompagnés par des amis américains conquis d’avance (notamment par le magnifique jeu de guitare à la django), et c’était formidable de découvrir une salle magnifique, le somerville theater, qui est aussi un cinéma. balcon, moulures, tout était finalement assez approprié à paris combo.
les voisins de devant parlent anglais avec l’accent français, les voisins de derrière parlent français avec l’accent anglais. une demoiselle demande à son ami: alors ça t’a plu, bien que ce soit de la musique française?
spinto band
- the spinto band – oh mandy
ça chauffe à new-york pour the spinto band et c’est du ultra-catchy. (via)
guillermito
-c’est aujourd’hui, mardi 4 janvier, que l’affaire guillermito est jugée à paris. bon courage. les clash disent i fought the law (and the law won), mais aussi stay free
haïti, mon pays
-de retour à boston. hier dans le taxi qui nous ramenait de l’aéroport, la radio diffuse joe dassin. j’interroge le chauffeur et apprend qu’il est haïtien et donc francophone. il est heureux d’écouter quelques vieilles chansons françaises à la radio le dimanche soir, ça lui rappelle de bons souvenirs d’entendre les tubes de quand il était petit, quand il grandissait dans son pays. il me gratifie d’un “bonne année à toi de même”.
bittorrent wired
- the bittorrent effect
bittorrent et son créateur bram cohen sont dans wired, pour un article qui explique pour quoi et pour qui c’est bien ou c’est mal.