los fieros furnacios! les friedberger accompagnés de leur clique étaient de passage à boston hier soir. le percussionniste s’en est donné à coeur joie. 25 minutes de bitter tea comme la dernière fois, puis un florilège de vieilleries mais aussi de nouveautés extraites de leur album widow city à venir en automne. toujours aussi étonnant!
le geyser old faithful en éruption, c’est toutes le 98 minutes, fidèle au poste comme une horloge. un spectacle partagé avec des centaines de gens à chaque fois.
tel un n-ième indice pour comprendre le pourquoi et le comment de la dharma initiative dans lost, ce redwood pétrifié par une éruption volcanique est un simple témoin des millénaires passés.
les mammoth springs.
le dragon’s mouth, avec bruits, bulles et odeurs soufrées.
ça fait déjà deux semaines que le road trip est terminé, deux semaines que je publie quelques clichés. j’en ai encore pas mal sous le coude, pour au moins encore deux semaines supplémentaires je pense. au programme: encore du yellowstone, décidement inépuisable, ainsi que bryce canyon, seattle, san francisco, redwood national park, d’autres cinémas: l’ouest! tout cela entrecoupé d’occasionnelles photos de concert, ou de camions, bien entendu
ce n’est pas une répète d’arcade fire pour leur prochain album, mais les 360 membres du choeur du tabernacle mormon, à salt lake city.
l’homme qui a vu l’ours. et le cerf. et le bison.
diane, il est 10 heures 40. ces arbres, ces sapins de douglas, ces sycomores, sont fabuleusement beaux. je suis en voiture, à 25 minutes à l’est de seattle, dans l’état de washington. la ville s’appelle snoqualmie. je m’arrête aux snoqualmie falls, juste derrière le salish lodge. c’est cet hôtel que j’ai vu en rêve, dans mon rêve on était à twin peaks, et il s’appellait le grand hôtel du nord. ces chutes sont magnifiques, font un bruit de tonnerre, et tant de vapeur d’eau.
diane, je pousse un peu plus loin, jusqu’à un bled avoisinant appelé north bend. c’est là que se trouve le twede’s cafe. dans mon rêve, j’y prenais une cherry pie et une bonne tasse de café. l’intérieur y était différent, et il s’appellait le double r.
diane, dans mon rêve, les indications était très précises pour se rendre à un certain virage de reinig road, et y prendre l’ultime photo, celle où ne manquerait que le panneau welcome to twin peaks. mais la réalité est différente, et je ne peux dépasser les panneaux: road closed.
j’ai tourné, diane, j’ai tourné, tenté de rejoindre la route par derrière, par une piste de terre, par une porte secrète. sans succès. des oiseaux, comme dans le générique, j’en ai vu, par dizaines, ils dansaient la audrey’s dance devant le pare-brise.
écouter: jimmy scott – sycamore trees
indications: intwinpeaks.com
une dernière chose, diane: j’ai appris que le sheriff harry truman partage son nom avec deux personnes. non seulement un président américain, bien entendu, mais aussi avec le propriétaire d’un complexe touristique sur spirit lake, qui refusa de le quitter lors de l’éruption du mount st helen en 1980, en devenant ainsi sa plus célèbre victime, étouffé sous 80 mètres de cendre.
mala vida! que paso? on a sauté partout avec tous les francophones et hispanophones de boston. jamais vu autant d’ambiance ici en 3 ans de concerts!
à north bend, washington
à cheyenne, wyoming
la palme revient au bled d’orick, en californie, qui non seulement diffuse a night in paris hilton dans un cinéma, mais en plus le placarde sur la façade!
Un mème vient de m’être passé par Jean Ruaud, qui tient entre autres le blog mnémoglyphes et le tumblelog eskimo alors je m’exécute:
Quatre emplois que j’ai tenus dans ma vie
constructeur de piste (pour les chevaux dans la forêt de redwood national park), animateur de colonies de vacances (au bord de l’atlantique), éleveur de fourmis (encore et toujours), chercheur (je cherche encore)
Quatre films que je regarderais encore et encore
frime time: 2001 odyssée de l’espace, le parrain, citizen kane, brazil
en réalité: chantons sous la pluie, matrix, le livre de la jungle, le 5ème élement (godspeed va m’exécuter)
Quatre endroits où j’ai vécu
par ordre décroissant de distance à bordeaux:
Nara (Kansai, Japon), Boston (usa), Paris, Gradignan (Gironde)
Quatre émissions/séries TV que je regarde
frime time: ripostes, arrêt sur images, 10.000 ans d’histoire, des mots de minuit
en réalité: Lost, American Idol, Urgences, Studio 60 on the Sunset Strip
Quatre lieux où je suis déjà allé en vacances
le caire (rose pourpre), tokyo (scarlett), seattle (kurt), copenhague (katerine)
Quatre trucs que je checke chaque fois que je vais sur le Net
Bloglines (a.d.d), gmail (comment on faisait avant), popurls (a.d.d), StatCounter (ego)
Quatre mets que je ne mangerai pour rien au monde
je ne suis pas difficile mais je n’y peux rien si c’est dégueulasse (c’est quoi dégueulasse): endives, mangue, melon, huitres
Quatre mets/plats favoris
foie gras poêlé, cèpes, gorgonzola, onglet saignant frites merci
Quatre endroits où j’aimerais être en ce moment
au fond du grand canyon, au sommet du grand teton, au bord du grand lac salé, a côté d’un verre de grand marnier
c’était vraiment très intéressant!
très heureux de revoir wheat, après une première fois en 2002, au middle east également mais downstairs. ce groupe des alentours a connu pas mal de déboires: signature sur label qui ferme, départ d’un fondateur, album précédent moyen, voire surproduit, poussé sans succès par des marketeux. le groupe sort tout juste d’une longue période de réflexion. le nouvel album est un retour aux sources, des chansons atmosphériques qui prennent leur temps, du son qui prend de l’espace, et c’est tant mieux. le guitariste, à droite sur la photo, a aidé à produire le disque, et fait partie du groupe emetrex.
on peut télécharger beaucoup de chansons sur thiswheat, notamment leur magnifique premier album medeiros, sur lequel figure le tube karmic episodes
