le dernier épisode de friends

rachel part à paris avec mr. big – ross accepte un poste d’archéologue du mézozoïque en asie centrale, où des fascinants squelettes de dinosaures viennent d’être découverts – il emporte emma avec lui, la perd pendant la correspondance – suite à une illumination rastafarienne, phoebe divorce de mike et ouvre une épicerie bio sur la 14e rue – joey révèle son homosexualité ainsi que son partenaire caché pendant 10 ans : gunther – monica et chandler héritent de jumeaux mis au monde par le docteur carter – ils les nomment rusty et rintintin.

apples in stereo – live@tt the bears le vendredi 30 avril 2004

top!

je suis un groupe américain mixte distillant une pop aux qualités euphorisantes – je présente la particularité d’avoir une batteuse – je n’ai pas peur des lalala, ni des papapa – quand je donne un concert, mes membres sont fous de joie et sautent partout – mon public aussi – je ne suis pas composé de stars mais de gens comme vous et moi –

euh, les papas fritas ?

non. pas du tout.

les apples in stereo

ce groupe a été fondé par robert schneider. bob est un de ceux qui ont créé le label elephant 6, clé de voute de la pop psychédélique américaine des nineties (olivia tremor control, neutral milk hotel, apples in stereo, n’en jetez plus).

depuis l’album tone soul evolution (1997), je suis tombé sous le charme de leurs tubes beatles-esques, et je ne voulais pas rater cette occasion de les voir en vrai. et bien bob est un peu chauve, mais il a toujours la pêche. à noter, deux morceaux de leur incroyable album concept psychédélique her wallpaper reverie : strawberryfire (complètement pompé sur… strawberry fields, mais mortel quand même) et ruby, et aussi une reprise des beach boys (et non des moindres: heroes and villains). question bon goût, pas facile de faire mieux, hein ?

ps. une démo de beulah dans la radio, courtesy of bertrand.

bonjour la france : neil hannon et alertes vedettes

rom, trois fois, jeudi (chapeau bas):
d’abord michel chevalet (monsieur “comment ça marche ?”) au volant d’une fiat uno bleue près de chez moi, ensuite axelle red au métro trocadéro puis l’actrice qui jour le rôle de jeanne dans “caméra café” au métro madeleine.

bertrand:
jacques pradel, retrouvé de vue avec 50kg de gagné dans le bide, rue francois premier.

french:
miossec et helena, à quelques minutes d’intervalle à montmartre.

venus williams nous relate le concert de divine comedy:
hier martina hingis m’a laissé son fauteuil pour le concert de neil au magnus roi. ça a salement commencé, c’etait bondé, on était au second balcon, son pourri, ambiance gala voire croisière france loisirs, alfie tout mou avec solo de guitare aigrelet estampillé john mac enroe. les bits 1 pour des titres d’absent friends, les bits 0 pour ce qu’il appelle des vieilleries mais qui sont pas plus vieilles que la fin de siècle. piano et basse qu’on n’entend pas, mauvaise balance vents/cordes. bref, déception à l’intermission. surtout pour les “vieux trucs”.

et puis seconde partie et là le son est mieux et la fouille plus profonde, jusqu’à 3 sisters (version tango) le seul titre de liberation. votre ami vincent delerm vient pour narrer du “je me souviens” pendant booklovers. on a droit à 4 autres chansons de promenade : neptune’s daughter, don’t look down, when the lights, tonight we fly. la meilleure chanson du concert est our mutual friend, 4 accords ça suffit quand c’est les bons. le rappel est expédié : something for the week end et pour finir en beauté, cette grosse daube de sunrise. aucune chanson de regeneration.

sebadoh


dimanche soir nous sommes allés voir sebadoh au tt the bears. un peu dur de mettre le nez dehors pour un concert à 23h un dimanche soir. mais ça valait le coup.
sebadoh, composé pour l’occasion de lou barlow, jason loewenstein et une boîte à rythme-radio cassette, se reforme pour une petite tournée turbo-acoustique. ce sont des enfants du pays, et leur retour dans le massachusetts est célébré comme il se doit par un concert sold out dans une salle minuscule et remplie à ras bord de fans.

voir sebadoh, c’est un peu comme voir à la fois nirvana et pavement. lou barlow a tout compris. il est la classe ultime. tout est dans ses petites mélodies, ses riffs étranges, son radio-cassette, ses excuses confondantes d’humilité.

la citation du soir, en anglais dans le texte:
these are just songs. it doesn’t matter who they are about. these are meant to be used by listeners. you take them and you make them your own.

vous avez quatre heures.

aujourd’hui ça va faire 10.000 visiteurs, dont quelques uns par ces google keywords (slightly edited for case)

– qu’est ce que le consulting et d’audit?
– comment jouer seven nation army a la guitare
– coiffure de charlize theron dans le télé 2 semaine
– prendre le metro a tokyo
– photo de personne allant voir un concert
– bande originale du film ghost en midi
– la confiture ça colle à la figure parole
– david abiker biographie
– ludivine sagnier les seins nus dans swimming pool
– voila ma bite
– j’ai tant envie de t’embrasser
– musique romantique de chanteur pascal obispo
– motards pics jeans

on sait pas trop si on doit rire ou pleurer.

kiddo… i’m the man

kill bill volume 1
japonais
plan large
mexicain
bruce lee
nancy sinatra

kill bill volume 2
chinois
gros plan
hitchcock
légende
western spaghetti
love me tender
karate kid
cimetière
mobil home
ken le survivant
monument valley
record shop

et bill, à votre avis, il y passe ?

ben alors, c’est comment une guitare baryton ?

suite au commentaire d’arnaud j’ai regardé un peu sur le world wide web. ah on y trouve de ces trucs…

une guitare baryton, c’est bête à dire, mais on dirait à la fois une guitare et une basse. un peu plus gros qu’une guitare, comme si elle avait subi une homothétie de rapport supérieur à un, pour ainsi dire. mais ce n’est pas si long qu’une basse, et les cordes sont moins grosses.

celle de monsieur amadeo pace, de blonde redhead, donc, ressemblait pas mal à une sorte de mustang démesurée. on voit de tels engins sur cette page. on y apprend aussi que john et george ont utilisé des fender baryton pour le white album, let it be et abbey road, mais pas paul, un puriste de la quatre cordes.

sur la photo on ne se rend pas vraiment compte mais quand on voit quelqu’un en jouer, la légère différence de taille est visible. ça donne un côté un peu twin peaks, qui d’ailleurs caractérise assez bien le concert que j’ai vu, d’un point de vue général.

mais, j’ai aussi trouvé ça sur la chouette page d’un fan français.
et donc, il s’agit d’une guitare baryton tiesco. ouais.

(c’est bill qui vient de gagner the apprentice avec le vieux donald trump et sa permanente. kwame, malgre ses beaux diplômes de harvard, s’est retrouvé fired. bill part construire un building à chicago et s’en mettre plein les poches)

vous avez déja vu une guitare baryton?

depuis la dernière fois, j’ai vu plein de chouettes groupes. je vous raconte.

vendredi 9 avril : blonde redhead@paradise

suite à leur album misery is a butterfly, il me tardait pas mal de voir ce que ça donne sur scène. je n’ai pas été déçu. ce groupe new-yorkais est composé de trois membres. la chanteuse japonaise, dans des boots à talon et une jupe jaune, joue de divers instruments (par exemple, vous lávez deviné… de la guitare baryton). quand aux frères jumeaux italiens, l’un est batteur, l’autre joue également de multiple instruments, il était vêtu d’un costume blanc très classe. c’était tendu, sur le fil, intense. un bon mélange entre les morceaux doux du dernier disque et quelques vieilleries plus noisy, sous influence sonic youth. la chanson torturée elephant girl a été écrite suite à un accident qu’a eu la chanteuse. en fait ils ont enregistré leur dernier disque sans label, 4ad les a signé une fois les morceaux terminés. il faut un sacré courage pour quitter un label comme touch and go et se lancer dans le disque suivant sans le soutien d’une maison de disques. enfin bref, c’était excellent. ils repassent à paris dans quelques temps. un live à la radio kcrw.

samedi 10 avril : ben kweller + death cab for cutie@avalon

…mais aussi : red sox vs. new york yankees. la salle avalon est juste derrière le fenway park, où se jouait le match d’ouverture de la saison de base-ball. donc, la queue pour rentrer se tortillait autour des stands à hot dogs et à casquettes yankees suck. j’ai pris un léger coup de vieux en entrant dans la salle pour constater que presque personne ne portait le bracelet 21 plus, sésame de la tireuse de miller lite.
ben kweller et son groupe débordent d’énergie. ils nous ont joué pas mal de sha sha et quelques extraits du nouvel album. tout ça sonne très rock et power pop et rappelle weezer. et que je monte sur la batterie pour jumper. et que je te raconte une petite anecdote sur le velvet. mais ouais ben, t’as tout bon.
death cab for cutie, je crois que c’est plus un groupe à écouter chez soi. leur chansons fines et introspectives se prêtent moyennement aux acclamations de la foule. enfin bon.

samedi 10 avril : lambchop + pernice brothers@middle east

…le match de base-ball à peine terminé, je me fraye un passage dans la foule encasquettée pour rejoindre le middle east, j’en ai pas encore pris assez dans les oreilles. salle bondée pour kurt wagner et ses nombreux acolytes, malheureusement le public américain a une habitude un peu curieuse, celle de parler tout le temps pendant les concerts. dans ces conditions, difficile d’apprécier la folk apaisée de lambchop.
les pernice brothers, quant à eux, ont monté les amplis spour nous distiller de la pure pop pendant plus d’une heure… le docteur anderson, qui m’accompagnait, les a qualifiés de smiths on prozac, c’est bien vu. beaucoup de titres du lp yours, mine and ours qui regorge de pépites pop. un grand bonheur de voir la bobine de joe pernice.
bon, maintenant on va se coucher? ok.

lundi 12 avril : air@avalon

ben oui, quand il y a un groupe français qui vient, les amis américains vous forcent à y aller. en conç air, ils ne sont pas aussi bons que sur disque. au moins ils n’étaient pas déguisés en dracula comme pour la tourné 10.000 hz… sacrés nico et jb, ils n’ont toujours pas le mot pour rire… le meilleur passage, comme toujours, était celui qui reprenait le thème de virgin suicides… et aussi, la femme d’argent.

mardi 13 avril : pendant ce temps, dans le minnesota

les pixies remontent sur scène. ils ouvrent avec bone machine. ils balancent les trois quarts de surfer rosa, come on pilgrim et doolittle. j’aurais bien aimé y être. dès ce matin on pouvait charger le concert sur bittorrent et rien qu’a entendre ça, ça me rend tout chose…

mercredi 14 avril : jon finn@berklee performance center

mon frangin qui bosse à la vidéo du bpc m’avait rencardé sur ce concert donné par un de ses profs de guitare favoris. la rumeur disait que john petrucci, guitariste de dream theater, allait le rejoindre sur scène. ça n’a pas été le cas mais on a quand même eu droit à une avalanche de notes de guitares, de blues, de jazz, de rock, et à pas moins de 14 musiciens en même temps, dont 5 guitaristes! et aussi, 3 bonhommes on fait des arts martiaux pendant la dernière chanson. c’est du spectacle, ça!

voilà. on dirait un post de melody nelson.